vision, gestion et union font la force des survivants de l’e-krach

7 acteurs clés de la netéconomie réunis le 27 mars 2003 ont tiré les leçons du krach d’avril 2000 et confié leurs secrets de survie.

Paris – Le 30 mars 2003 – Le printemps 2000 fut funeste à bon nombre d’entrepreneurs – et d’investisseurs – de la « nouvelle économie ». Le 9 mars, les valeurs Internet atteignaient leur plus haut niveau historique – on a alors parlé d’éclatement de la bulle Internet. Un mois plus tard, le 12 avril, le Nasdaq enregistrait la plus forte baisse de son histoire. Le doute s’installait durablement sur la valorisation de ces start-up atteignant des niveaux extravagants au regard des méthodes de calcul classiques.

A l’initiative de Régis Nacfaire, Président du Directoire de Xyleme ( l’une des dernières levées de fond d’envergure du marché français des technologies de croissance ), Pierre Chappaz ( Président Directeur Général de Kelkoo ), Marc Simoncini ( Président Directeur Général de Meetic ), Jérémie Berrebi ( Directeur Général de Net2One ), Chahab Nastar ( Président Directeur Général de LTU Technologies ), Yseulys Costes ( Présidente de Millemercis ), Philippe Laval ( Directeur Général de Sinequa ) ont accepté d’évoquer cette aventure unique dans les annales de l’économie française.

“Quelle a été leur expérience personnelle des événements du printemps 2000 ?” “Comment leur société a-t-elle traversé les trois dernières années et quels enseignements en ont-ils retiré ?” Enfin, “que reste-t-il de l’esprit « start up » et comment envisagent-ils les prochaines années ?” constituaient quelques-unes une des questions auxquelles ont accepté de répondre ces entrepreneurs lors du petit-déjeuner débat qui les a réuni le 27 mars 2003.

VISION : Il existe toujours des marchés porteurs, il suffit d’avoir vu juste et de garder le cap

Tous les participants en sont convaincus, il reste encore des marchés à prendre. D’après Pierre Chappaz ( Président Directeur Général, Kelkoo ), “Il n’y a pas de mystères et je n’ai jamais eu de doute ; On a beaucoup parlé de l’explosion de la bulle Internet et tout et n’importe quoi a été dit à ce sujet. Je crois qu’à partir du moment ou il y a un besoin chez le consommateur et où le vendeur, le fournisseur y trouvent leur intérêt, on est en présence d’un modèle qui marche.”

Ce que confirme Régis Nacfaire ( Président du Directoire de Xyleme ) : “Quand il existe un besoin et que l’on apporte des gains de productivité, des gains de qualité en le satisfaisant, il y a toujours de l’argent pour financer de très grands projets.”

GESTION : Ne pas se faire tourner la tête par les millions que l’on a levé et appliquer les procédures de bonne gestion

Certains des participants au débat ont levé parfois plusieurs millions d’Euros ou ont réalisé des plus-value importantes. Pourtant, tous s’accordent à dire qu’il ne faut pas se faire griser par ces fortunes rapides. Au contraire, la prime va souvent aux entreprises qui ont le plus sérieusement géré leurs fonds de départ. Comme le rappelle Régis Nacfaire, Président du Directoire de la société Xyleme, “L’un des premiers critères qu’a analysé notre principal investisseur, la Deutsche Bank, quand il s’est agit de nous financer, c’est la manière dont nous avions géré notre première levée de fonds en termes de dépenses.”

UNION : Recruter les meilleurs et rester unis dans l’adversité, c’est ça l’esprit start-up !

Un autre point partagé par l’ensemble des invités concerne l’importance du recrutement de l’équipe et l’existence d’un vrai esprit de “clan” dans le fonctionnement des entreprises issues de la netéconomie.

Régis Nacfaire le rappelle, en l’occurrence, « ce qui a fait la différence chez tout investisseur en phase d’évaluation de projet c’est d’une part la qualité de l’équipe et chez Xyleme, l’équipe est exceptionnelle sur le plan de la recherche, puisqu’elle est issue de l’INRIA. Le second point, c’est la technologie. D’ailleurs la meilleure façon qu’a un capital-risqueur d’évaluer une technologie, c’est d’en parler avec les clients de l’entreprise qui recherche un financement ».

Au final, l’enthousiasme affiché par les invités à ce non-anniversaire de l’e-krach mais vrai plaidoyer pour une meilleure compréhension du fonctionnement des entreprises du secteur des technologies de croissance tranchait avec la morosité affichée par les opérateurs du marché.

Netéconomie, une aventure à suivre…

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A propos de Xyleme

Fondée en 2000 par une équipe de recherche de l’INRIA, la société Xyleme SA ( www.xyleme.com ) permet aux entreprises confrontées à des enjeux stratégiques de gestion et de valorisation de leur capital information d’améliorer radicalement l’échange, l’accès et l’utilisation de leurs contenus.

Xyleme a investi 60 années-hommes de recherche pour développer des « applications métier » permettant d’archiver, d’indexer, de classer, d’intégrer, de rechercher et de surveiller de larges volumes de données XML ( langage informatique révolutionnaire ), qu’ils proviennent du Web, qu’ils soient produits en interne ou obtenus sous licence.

Xyleme est une société privée qui a réalisé en Juillet 2002 un second tour de table pour un montant de 11 millions d’Euros, auprès de Deutsche Bank, Société Générale Asset Management, Viventures et Crédit Mutuel du Nord.

www.xyleme.com

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