UV – Les professionnels du bronzage en cabine souhaitent rétablir certaines vérités
Après la décision du CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) de classifier les UV en cabine en agent cancérigène de catégorie 1, au même titre que le soleil, le SNBPC (Syndicat National des Professionnels du Bronzage en Cabine) tient à rétablir les faits concernant le marché français, où la pratique du bronzage en cabine est parfaitement encadrée par la réglementation la plus protectrice au monde.
DES BASES D’ANALYSE DÉCONNECTÉES DES PRATIQUES FRANCAISES
L’étude du rapport ayant servi de base à la réflexion du CIRC (rapport déjà publié en 2006 dans l’International Journal of Cancer) ayant débouché sur la classification des UV en cabine en agent cancérigène de catégorie 1 montre qu’il s’agit de la compilation de plusieurs articles internationaux dont très peu concernent des études réalisées en Europe. Parmi elles, aucune ne se réfère aux pays ayant adopté une législation sur le bronzage artificiel.
Sur 24 études analysées, 3 ont été réalisées au Canada, 1 en Australie, 3 aux USA, 5 au Royaume-Uni, 6 dans les pays nordiques (Suède, Norvège, Danemark), 2 en Italie, 2 en Allemagne et 2 sur divers pays d’Europe incluant la France (mais également la Belgique et la Hollande qui n’ont pas de réglementation sur l’exploitation des cabines de bronzage).
Selon le Syndicat National des Professionnels du Bronzage en Cabine :
“Les bases de discussion sont déconnectées des pratiques françaises :
– 17 à 35 % de la population examinée ne portait pas de lunettes de protection
– 16 % des utilisateurs de cabines consommaient plus de 100 séances par an,
– 16 études considèrent une clientèle d’enfants et d’adolescents âgés de 8 à 19 ans. Cette méta-analyse nous présente notamment une clientèle de 30 % d’adolescents en Suède, de 24 % de jeunes américains entre 13 et 19 ans et 7 % de petits anglais de 8-11 ans ayant utilisé un solarium pendant les 6 derniers mois.”
“Or, dès 1997, la France s’est dotée du cadre réglementaire le plus rigoureux au monde.
Ainsi depuis 12 ans :
– le port des lunettes de protection oculaire est obligatoire
– les plans de bronzage maximum recommandés sont clairement définis entre 33 et 60 séances par an selon le phototype et la durée d’exposition
– l’accès est interdit aux mineurs
– le rayonnement est limité.”
Dans ces conditions, le SNPBC affirme que “les conclusions du CIRC sont inadaptées aux spécificités du marché Français et de son cadre réglementaire spécifique. Elles visent des pratiques en vigueur dans des pays aux pratiques moins matures et sécuritaires.”
LES BASES D’ANALYSE NÉGLIGENT LE PHOTOTYPE DES INDIVIDUS
Les auteurs de l’étude reconnaissent eux-mêmes qu’ils n’ont pas tenus compte de facteurs importants comme l’exposition au soleil naturel ou le phototype des individus.
Or, selon le SNPBC, “aucune étude à ce jour n’a permis de mettre en évidence un risque accru d’exposition sans brûlure aux UV artificiels pour les phototypes 2, 3 et 4 (constituant les principaux phototypes la population française) et les phototypes 5 et 6 (peaux noires et asiatiques) et ce même dans les pays ne disposant pas d’une réglementation aussi rigoureuse qu’en France.
Au contraire, certaines études menées par des spécialistes de la vitamine D et des dermatologues mettent clairement en évidence le bénéfice d’une exposition raisonnée aux UVs naturels ou artificiels pour ces populations.”
“Les personnes de phototype 1 ou “mélano-compromis” (personnes à la peau claire, aux yeux clairs et cheveux clairs notamment), sont les plus exposées aux risques de mélanome. Leur peau est incapable de fabriquer de la mélanine et de bronzer. Elles ont la peau fragile et doivent effectivement prendre des précautions importantes lors d’exposition au soleil.”
“Si les phototypes 1 sont très présents dans les pays ayant fait l’objet de 15 des 24 études ayant servi de base au rapport et notamment le Royaume-Uni, les pays nordiques, le Canada, l’Australie, ils sont peu présents en France. Ils ne sont d’ailleurs en général pas admis dans les centres de bronzage spécialisés”, affirme le SNPBC.
LA RÉGLEMENTATION FRANCAISE EST LA PLUS STRICTE DU MONDE
En France, l’activité de bronzage en cabine est encadrée depuis 1997 par la législation la plus stricte du monde (Décret n° 97-617) qui permet d’écarter tout problème de santé lié à l’utilisation des bancs solaires.
Elle limite notamment les niveaux d’émission des bancs solaires et oblige la filtration des rayonnements les plus nocifs. La réglementation définit des règles d’utilisation, des plans de bronzage (maximum de 33 à 60 séances / an en fonction du type de peau et des durées d’exposition) et interdit aux mineurs l’accès aux cabines. Toutes ces mesures ont pour effet de rendre les UV artificiels plus sécuritaires qu’une exposition aux UV naturels.
Le SNPBC rappelle aussi qu’une “surexposition aux UV qui engendre des risques de coups de soleil est un facteur augmentant le risque de développer un cancer cutané, notamment si les coups de soleil se sont produits pendant l’enfance et sur des peaux claires. Or, le bronzage en cabine, qui tient compte du type de peau et de la durée d’exposition, évite tout risque de surexposition et de brûlures.”
A PROPOS DU SNPBC :
Créé en 1998, le Syndicat National des Professionnels du Bronzage en Cabine (SNPBC) représente la profession au sein de la Confédération Nationale de l’Esthétique Parfumerie (CNEP). Il est membre de l’European Sunlight Association (ESA) et siège dans les commissions internationales relatives au rayonnement et au bronzage en cabine. Il est en mesure de véhiculer les résultats des plus récentes études dans ce domaine.
CONTACT PRESSE :
Marc BOUTET, Président
SNPBC – 14, rue du Faubourg Saint Honoré – 75008 Paris
Tél. : 01 42 65 99 77
snpbc@club-internet.fr
www.snpbc.org