Une société de communication qui ne communique presque plus

Si la rémunération constitue encore aujourd’hui le principal levier de motivation, les multiples études
sur les attentes des collaborateurs démontrent qu’ils souhaitent de plus en plus donner du sens à leur action. Plus de contact humain, plus de relationnel, plus d’éthique. Il devient par conséquent difficile pour les entreprises de déclencher chez eux un quelconque enthousiasme avec des termes tels que productivité, performance, ratios.
Paradoxe donc d’une société, capable d’inventer de nouveaux outils de communication mais dont les contacts humains se raréfient chaque jour un peu plus.

Comment dans un tel contexte, appréhender le concept de Team Building ou de Team
Learning ?
– Comme une démarche, en fait, visant à (re)créer du lien – qui a disparu – au sein d’une équipe ou d’une entreprise.
– Comme une envie aussi de repartir sur de nouvelles bases, avec un nouvel état d’esprit dans les relations interpersonnelles basées sur la confiance, le partage.
– Mais aussi comme une volonté marquée de lutter contre une forme de lassitude, de bouger les consciences, d’éveiller les sens…

Discours ambitieux certes mais impératif face aux nouveaux enjeux de responsabilité sociale et environnementale qui guettent l’entreprise et qui l’obligent à ne pas négliger le développement personnel et moral de ses salariés pour obtenir d’eux implication, adhésion et performance.

D’un Quizz à un autre, d’un jeu à une autre, je fais perdre ou gagner mon équipe
Imaginons que nous ayons affaire à un Quizz musical. Un participant passionné de musique pourrait répondre à toutes les questions alors que dans le Quizz suivant dédié au cinéma, il aurait tendance à flancher. Mais n’étant pas tout seul, il pourrait être « sauvé » par un autre membre de son équipe, qui lui féru de 7eme art apporterait toutes les réponses manquantes.

Sans les autres, je ne suis rien ou pas grand chose.
La réussite d’une équipe est donc bien la combinaison de ces deux compétences, de ces deux savoirs qui pris séparément n’auraient pas grand sens dans l’optique du jeu. Le Team Building a donc cette faculté de remettre à plat toutes les hiérarchies existantes ou latentes dans un groupe, d’annihiler toutes les formes de dominations pour mettre en exergue la notion de groupe et d’interdépendance. Il peut avoir aussi l’avantage de révéler certaines personnalités et même mieux d’inverser les rôles dans certains jeux de management. Les individus qui ont des avis catégoriques sur certains de leurs collègues seraient donc assez avisés de modérer leurs commentaires. Il ne faut pas confondre la performance au travail et l’intelligence tout court. Mais l’entreprise a parfois ce coté cynique et inhumain qu’il faut mettre en lumière pour un meilleur respect du travail des uns et des autres.

Tous vos collaborateurs sont-ils des super héros ?
Pendant longtemps et pour beaucoup d’entre nous, le Team Building c’était surtout le saut en élastique, le saut en parachute ou bien les parcours accro branches. En somme beaucoup d’activités extérieures basées sur le physique. Comment dans cette hypothèse faire adhérer le plus grand nombre et notamment les collaborateurs qui ne pratiquent aucun sport ?

Les activités de Team Building d’alors avaient un coté un peu exclusif dans le sens qu’elles laissaient sur le bord de la route les personnes qui n’étaient pas intéressées par la débauche d’énergie et la recherche de sensations fortes. Aujourd’hui, d’ailleurs ces activités se sont tellement démocratisées qu’elles sont pratiquées par les particuliers et les familles sur leur temps personnel. Il faut dire, à leur décharge que le modèle d’entreprise de l’époque n’avait qu’un seul objectif : valoriser le dépassement de soi, la recherche de la performance individuelle à tout prix.

Aujourd’hui, on estime qu’un « bon » Team Building doit susciter l’adhésion et la participation de tous, encore faut il qu’il ne présente aucune forme d’exclusion, qu’il soit universel et accessible à tous.

Moins d’adrénaline, plus de créativité. Tous les sens sont en éveil
Ainsi les jeux de management se sont au fil du temps enrichis et diversifiés. On se rend compte que face à un jeu quelconque, les individus réagiront différemment et n’activeront pas leurs sens de la même manière. On pense par exemple au gustatif, au tactile pour des cours de cuisine. Alors que le business s’articule exclusivement autour du cérébral, nombre de jeux deviennent l’étalage aussi varié que divers d’appréciations et de perceptions différentes qui finalement s’avèrent complémentaires et toutes aussi respectables.

Nomadisme, Télétravail, SSII … l’entreprise éclatée a-t-elle encore une culture ?
Beaucoup de sociétés et notamment des SSII, ont recours aux jeux de management pour éviter que leurs salariés, qui travaillent en mode projet chez leurs clients, se coupent de la maison mère. Avec des actions de Team Building ou même de Team Learning, c’est l’opportunité de les rassembler à intervalles réguliers pour développer le sentiment d’appartenance.

De même pour les collaborateurs « nomades » ou en télétravail, il y a le risque d’un moindre attachement à l’entreprise et à sa culture par l’éloignement géographique ou intellectuel.
Des jeux de management répondent ainsi à un besoin de proximité, à la recherche de rapports conviviaux si caractéristiques d’un management à la française fonctionnant à l’affectif.

Les jeux de management doivent être en rapport avec l’identité de l’entreprise
Des sociétés comme Incenteam ont aujourd’hui vocation à accompagner leurs sociétés clientes dans
le choix de jeux de management qui colleront mieux à l’identité de l’entreprise. Or cette tache n’est pas des plus aisées quand on sait qu’avec des équipes multiculturelles, de plus en plus complexes, la question du sens a pris une place prépondérante.

Les entreprises doivent donc répondre à plusieurs questions:
Qu’est ce qui peut aujourd’hui constituer dans mon organisation un puissant levier de motivation ?
Quels sont les valeurs véhiculées par mon entreprise ?
L’entreprise avance et explore des nouvelles voies offertes par le développement durable et l’éthique.
Elle a jeté aux oubliettes la performance et le profit comme des outils de communication interne. Mais la encore, elle avance sur un terrain miné. Elle doit choisir des jeux qui auront l’assentiment et l’adhésion de tous les collaborateurs car ceux ci sauront distinguer la pure opération Marketing de l’engagement profond, sincère et durable.

En savoir plus sur Incenteam / L et Compagnie

Contact : Christian Menard
L et Compagnie – Incenteam – Urban Games
www.incenteam.com (Team Building Solutions)
www.letcompagnie.com (Soirées à thème)
www.meeting.incenteam.com (Recruter autrement)
Tel : +33 1 39 76 23 88
Mob: +33 6 89 23 44 07