TRANSMETTRE SON ENTREPRISE AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD !
Il faut savoir transmettre son entreprise avant qu’il ne soit trop tard ! Il y a dans la vie d’un chef d’entreprise des moments importants. Réaliser une croissance externe significative, faire un investissement majeur. Envisager la cession de son entreprise tout comme les deux exemples précédents est aussi un acte de gestion majeur.
L’intérêt de l’entreprise, sa pérennité doivent être au centre de cette réflexion. Le prix que l’on perçoit in fine n’est que l’aboutissement de cet acte de gestion.
La première question à se poser est : quand faut-il déclencher ce processus ?
Pour être très schématique, il y a deux grand cas de figure :
Un chef d’entreprise envisage sa cession car son entreprise est en plein expansion, sa valorisation est forte et il souhaite se réorienter sur d’autres projets professionnels ou personnels. C’est très souvent le cas de créateurs de start-up qui réussissent dans leur développement et qui souhaitent réaliser leur patrimoine.
Le deuxième cas de figure sur lequel nous allons plus nous attarder est le chef d’entreprise, actionnaire depuis plusieurs années et qui doit faire face à certaines problématiques:
Il veut faire valoir ses droits à la retraite et quitter l’entreprise
Il est fatigué voire malade et souhaite sortir
Il doit faire face à un actionnariat familial ou autre type d’actionnariat bloquant
Il est dépassé et pense ne plus pouvoir créer de valeur ajoutée au sein de son entreprise
A ce moment précis où les problématiques naissent, l’entreprise est généralement saine.
Il faut savoir que bon nombre de chefs d’entreprise sont dans ce dernier cas de figure et n’envisagent en rien de céder leur entreprise.
Le fait de prendre conscience de la nécessité de mettre en place un processus de cession et ce dans l’intérêt évident de l’entreprise n’est malheureusement pas un réflexe général.
Une partie de ces entreprises finissent parfois dans des difficultés pouvant aller jusqu’à la faillite au grand étonnement de leur dirigeant actionnaire.
Cette prise de conscience est vitale car un processus de cession doit s’entamer dans des conditions de sérénité avec une entreprise saine.
Le chef d’entreprise doit pouvoir s’entourer de personnes de confiance comme son avocat, son comptable, sa famille afin de prendre conscience de la nécessité d’envisager un processus de cession et ce en premier dans l’intérêt de la société.
Chez Actoria (http://www.actoria.fr), nous sensibilisons régulièrement nos clients sur ce sujet.
Pour exemple, cette entreprise d’une certaine taille, leader dans mobilier de rangement. Elle était dirigée à la fin par une personne de 82 ans. Elle avait perdu plus de 30 % de son chiffre d’affaires en 10 ans. Sa rentabilité avait été très affectée dans ces dix dernières années et le cash-flow de l’entreprise servait principalement à financer les plans sociaux successifs.
La prise de conscience du déclenchement d’un processus de cession n’est donc en rien automatique.
Parfois, le chef d’entreprise a du mal à dissocier sa qualité d’actionnaire avec celle de dirigeant. Il ne peut pas concevoir le devenir de son entreprise sans lui.
Ce comportement peut parfois se traduire par une sorte d’aveuglement qui, s’il n’est pas remis en cause par des personnes extérieures, conduit la société vers des difficultés.