Team Building, Team Learning, Serious Games, même combat !!

Si de plus en plus d’entreprises recourent aux jeux de management pour renforcer la performance et la cohesion des équipes, de plus en plus de sociétés sollicitent aussi les éditeurs de logiciels pour proposer à leurs collaborateurs ( candidats) des serious games sur mesure.
On peut donc établir un parallèle entre ces deux évolutions dans les pratiques de recrutement, formation et affirmer que le jeu constitue l’avenir de la formation. Pourquoi ? Parce que l’on apprend toujours plus facilement dans un ambiance conviviale et ludique, parce qu’également les nouvelles thématiques à la mode comme la diversité ou le développement durable nécessitent une appoche renouvelée des concepts de formation.
Lorsque le jeu en vaut la chandelle
Quelques exemples pour commencer. Dans le serious game imaginé par la BNP «  Starbank the game », les collaborateurs – joueurs, propulsés en 2025 ont pour mission de créer une banque fictive. Pour parvenir à leur fin, ils développent leurs activités, suivent en temps réel la rentabilité des investissements réalisés. En somme, ils multiplient les expériences ; ses succès, comme ses échecs leurs permettent de réfléchir sur les stratégies à conduire. Pris dans le feu de l’action, les joueurs ( futurs collaborateurs ?) recommenceront autant de fois qu’ils le souhaitent, renforçant ainsi l’apprentissage. D’ou l’interet pour eux de réussir des épreuves qui sont des copier / coller de situations vécues par les employés eux-mêmes.
Un autre exemple de serious Game proposé par Thalés. « Moonshield » imaginé par KTM advance est un jeu qui vous téléporte en 2040. Suite à l’explosion de la planète Mars, la terre est menacée par une pluie d’astéroïdes. A vous de la sauver en construisant une base lunaire et en utilisant process et produits développés par … Thalés, le leader des systèmes d’information critiques.
Quid des jeux de management ?
« Windjammer », crée par la société Incenteam, met en compétition cinq équipes sur le marché de la voile de haut niveau. Celles ci doivent acheter les matières premières et les transformer pour répondre aux besoins changeants du marché. A elles de saisir les opportunités, à elles de sentir le vent tourner en achetant et en vendant au bon moment, le bon produit. D’ou l’interet de donner le meilleur de soi même pour faire progresser l’équipe et lui permettre d’acquérir un avantage concurrentiel décisif.
Dans « Expédition Outback », des équipes s’affrontent tout au long d’un périple qui les mène du camp de base à l’Exposition Royale. Au cours de ce voyage, les équipes doivent visiter un maximum de régions plus ou moins accueillantes, ou ils pourront trouver des débouchés sous forme de fiches de renseignements.
Chez Incenteam, distributeur officiel d’Eagle Flight Canada, les exemples foisonnent de jeux de management plus ou moins élaborés. Si les serious Games virtuels apparaissent comme utiles dans une optique de sélection des meilleurs compétences, les jeux de management réels ont une démarche plus approfondie. Les Compétences et savoir faire individuels existent mais ils ont du mal à se concrétiser dans une démarche à la fois collective et collaborative.
Des serious Games virtuels pour recruter et attirer …
Pour les serious Games, les joueurs se projettent dans un monde virtuel dans lequel ils doivent tester leurs connaissances professionnelles à travers toute une série d’épreuves. Mettre en place des stratégies de développement, améliorer les techniques de ventes ou le management au sein de l’entreprise font partie des épreuves auxquelles seront confrontées les candidats. Quelque part, le jeu en reproduisant des expériences de la vie réelle agira comme un exercice de simulation dont le candidat devra s’extirper pour au final être recruté.
… à des serious Games réels pour mieux collaborer et partager l’information
Du coté du Team Learning, pas besoin d’évaluer les compétences et connaissances des collaborateurs. Juste besoin de faire passer certains messages bien ressentis. Comme ceux liés au partage de l’information, ceux aussi liés à la démarche collaborative, à l’apprentissage par l’expérience, au souci de l’interet collectif qui suppose d’appréhender son voisi non pas comme un concurrent mais comme un allié objectif, au final, une somme de détails de la vie courante en entreprise qui rejettent la compétition et valorisent une culture de la collaboration. Mais ces baronnies, ces réflexes conservateurs existent d’abord dans des organisations fortement structurées qui pour réussir, doivent retrouver un peu de dynamisme et de fraicheur.
Ainsi dans une démarche de formation, toutes ces formes de Serious Games, virtuels ou pas apparaissent bien plus interactifs et attrayants que les outils traditionnels du type powerpoint. Ils permettent aux salariés de se former de manière ludique sans avoir à craindre le regard inquisiteur de ses collègues ou même de ses managers. Les joueurs s’immergent dans un univers dans lequel ils peuvent mettre en pratique leurs connaissances.
Des jeux aussi pour redorer le blason de l’entreprise
Il faut séduire. Les entreprises reconnaissent que ces outils de formation et de management doivent renforcer l’adhesion des collaborateurs au projet d’entreprise. C’est d’autant plus crucial dans un contexte de pénurie des talents. Etre attractif par ces outils RH constitue donc un facteur supplémentaire de rétention du personnel. Et donc un outil efficace de communication efficace pour l’entreprise.
Restons serieux quand même !!
L’effet de mode qu’a constitué le recours à des serious games par les grands groupes mais aussi maintenant par les PME, ne doit pas conduire à une forme de tout virtuel ou de tout Team Learning. Aux entreprises de trouver un équilivre entre ces différents moyens de détection et de valorisation des savoirs.
En savoir plus sur Incenteam / L et Compagnie

Contact : Christian Menard
L et Compagnie – Incenteam –
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