Situation du marché français des Semi-conducteurs au 1er Trimestre 2003
Le marché français des Semiconducteurs au 1er trimestre 2003, établi à partir des facturations des membres des Clubs Circuits Intégrés et Discrets, affiche une baisse en euros de 20% par rapport à celui de l’année antérieure et de 10% par rapport au trimestre précédent.
En ce début, il faut noter que l’effet dollar est à prendre en compte et serait d’environ +10% sur les 3 derniers mois. Ce trimestre encore, les secteurs de l’Automobile, des Encarteurs et des Télécommunications gagnent quelques parts de marché au dépend du secteur de l’Informatique ; ces 3 secteurs assurent plus des 2/3 des débouchés de la Profession.
Par rapport aux résultats du 1er trimestre de l’année antérieure, seuls l’Automobile et les Encarteurs ont enregistré une croissance ; en revanche tous les résultats de ce premier trimestre 2003 affichent une décroissance par rapport au précédent.
Par familles de produits, les micros (microprocesseurs, micocontrôleurs, DSP et micropériphériques), notre premier marché, ont amélioré leurs performances. Les mémoires qui avaient eu tendance au cours des 2 derniers trimestres à retrouver quelques “couleurs” ont lourdement chuté ce trimestre. Rappelons que ce n’est pas tant les quantités de mémoires vendues qui sont impactées que le prix unitaire moyen de ce type de composants.
Le niveau d’externalisation de notre clientèle augmente et la structure de notre marché reste très liée au marasme des télécoms mobiles en Europe par ailleurs la baisse des prix moyens des composants continuent de frapper très durement notre économie. Elle risque surtout de créer des tensions du fait de la limitation des capacités de livraison qu’elle engendre. La mauvaise santé du secteur des semiconducteurs a entraîné un ralentissement des investissements ce qui à court terme va accroître les délais de livraison voire la saturation du marché. A noter que toutes les usines avancées tournent à plein régime.
S’il est probable que le marché mondial devrait redémarrer dans un proche avenir, il est à craindre que le marché français, du fait de la délocalisation de son tissu industriel, se trouve évincé du fruit d’une reprise de l’activité. Par contre sur de nouveaux relais de croissance qui devraient émerger, on peut espérer que la France saura se positionner. Enfin, les “design” et les travaux de Recherche et Développement qui génèrent en France une activité non négligeable semblent se déplacer lentement vers les pays de l’Europe de l’Est ! Ces mutations viennent affaiblir une position devenue fragile.
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Le SITELESC représente depuis 1951 la filière microélectronique en France : les laboratoires de recherche, les centres de conception et les équipementiers (machines de production, matériaux et services) et les fabricants (semiconducteurs, tubes électroniques, écrans plats). Véritable interface permanente entre les acteurs-clés de l’industrie et les divers relais politiques, institutionnels, associatifs, médiatiques…, le SITELESC est aujourd’hui un lieu incontournable d’enrichissement mutuel sur les thématiques soulevées par la microélectronique et une plate-forme d’échanges qualifiés pour expliciter et soutenir les modalités de représentation et de développement de l’industrie au niveau national, européen et mondial.
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