Selon une étude commanditée par DHL Express, les PME choisissant de développer leurs activités à l’international prospèrent dans le “paysage mondial”
– L’étude montre que les PME qui opèrent à l’international ont deux fois plus de chances de réussir que celles qui se limitent à leur marché national.
– Une infrastructure dépassée, des frais de douanes élevés et un manque d’informations sur le commerce international représentent des obstacles de taille pour les PME.
Roissy, le 5 février 2013 – D’après une étude commanditée par DHL Express et réalisée par IHS, premier fournisseur mondial d’informations et d’analyses, le commerce international et la coopération jouent désormais un rôle moteur dans le succès des PME.
Cette enquête est une analyse macro-économique qui a été menée auprès de 410 directeurs de PME dans les pays du G7 et ceux de la zone BRICM’. Elle révèle que les petites et moyennes entreprises qui opèrent sur les marchés internationaux ont deux fois plus de chances de réussir que celles opérant uniquement au niveau national2. Cette étude montre en effet que 26 % des PME qui font du commerce international ont connu une hausse significative de leur part de marché, contre seulement 13 % pour celles qui limitent leurs activités à leur pays d’origine. D’après les PME interrogées, les principaux avantages d’une approche internationale sont l’accès à de nouveaux marchés et à d’autres savoir-faire et technologies, mais aussi à la possibilité de diversifier leurs produits et services.
L’enquête souligne également une accélération du rythme de la mondialisation, ainsi qu’une plus grande ouverture à l’international chez les petites entreprises. En effet, les PME créées au cours des cinq dernières années sont plus enclines à exercer des activités internationales que les autres, tout en ayant eu moins de temps pour développer leurs activités. De façon plus significative, la plupart des PME qui ont accru leurs parts de marché au cours des trois dernières années ont précisé qu’elles tablaient sur une augmentation de la part des exportations dans leur chiffre d’affaires global sur les trois prochaines années, malgré un contexte économique incertain.
Toutefois, le rapport souligne qu’une infrastructure commerciale inadaptée pèse sur la compétitivité en limitant l’efficacité de l’entreprise. Les PME doivent déployer plus d’efforts pour surmonter cet obstacle, notamment face aux grandes entreprises qui disposent de ressources plus importantes. Les principales préoccupations des PME en matière de commerce international concernent le manque d’informations disponibles sur les marchés étrangers, les frais de douanes élevés et la difficulté pour établir des contacts avec des partenaires étrangers et une clientèle internationale. Pour la plupart, les PME les plus performantes identifiées dans l’enquête emploient plus de 50 personnes, ce qui souligne l’importance des ressources pour surmonter les obstacles qui entravent la croissance à l’international.
Par ailleurs, cette enquête précise que les PME françaises bénéficient d’une infrastructure relativement solide, les réseaux de transport et d’énergie y étant de meilleure qualité que dans la plupart des pays du G7. Elles profitent également d’un contexte macro-économique légèrement plus favorable que dans la moyenne des pays du G7, mais souffrent d’un environnement moins propice aux affaires, notamment en termes de productivité de la main-d’oeuvre.
L’une des conclusions intéressantes de l’enquête porte sur le retard des PME des pays développés par rapport aux PME des marchés émergents en matière d’internationalisation de leurs activités. Même si les pays développés peuvent encore se glorifier d’une consommation par habitant nettement supérieure à celle des pays émergents, cela incite les PME des BRICM à s’engager sur la scène internationale. De plus, il semble que les PME des pays du G7 se trouvent confrontées à un défi majeur en termes de développement de leurs opérations internationales, car l’équilibre des forces se déplace irrémédiablement vers l’Est. D’ailleurs, les petites et moyennes entreprises de la zone BRICM misent davantage sur la logistique pour faciliter leurs échanges internationaux que leurs homologues du G7. Ainsi, non seulement, elles parient sur l’efficacité des transports et des procédures douanières pour surmonter les obstacles liés à l’infrastructure, mais elles considèrent les services logistiques comme un avantage concurrentiel pour développer leurs activités.
« Le lien étroit qui existe entre l’amélioration des performances de l’entreprise et le commerce transfrontalier, laisse supposer que les PME ont tout intérêt à s’ouvrir à l’international », déclare Ken Allen, PDG de DHL Express. « En tant que leader mondial du transport express international, nous sommes convaincus que le commerce international profite considérablement aux PME. Il leur permet de conquérir de nouveaux marchés pour leurs produits et leurs services, mais aussi d’accéder aux meilleures pratiques et innovations mondiales. Mais avant tout, le fait d’affronter la concurrence à l’échelon international les oblige à affiner leurs opérations et leurs processus internes, au bénéfice de leur activité tant sur le marché national qu’à l’étranger ».
« Certes, les petites entreprises qui aspirent à une vocation internationale rencontrent encore des obstacles, mais nous sommes ravis de constater qu’un nombre croissant de PME se laissent séduire par la fantastique opportunité que représente le commerce international. En tant qu’entreprise logistique internationale, notre objectif est d’améliorer l’efficacité de ce processus et de continuer à adapter nos solutions et nos services pour aider les PME à se développer et faire face à la concurrence dans le paysage mondial ».
Enfin, il existe dans chaque pays un réel manque d’informations fiables et adaptées aux PME, un phénomène qui touche toutes les petites et moyennes entreprises malgré l’importante contribution qu’elles apportent à l’emploi et leur valeur ajoutée à l’économie. « Ce manque d’informations est aussi une contrainte qui pèse sur les PME, car il limite leur capacité à s’organiser et à défendre leur cause à partir de données crédibles, à faire entendre leur voix, en somme. Les responsables politiques, mais aussi les grandes entreprises, ont clairement intérêt à soutenir ce secteur en vue de générer plus d’emplois, de créer de la valeur ajoutée et d’accroître les recettes liées aux exportations, en élaborant des solutions personnalisées pour aider les PME à se développer », déclare Dick Buttigieg, directeur général, IHS.
Le rapport IHS et DHL Express, intitulé Internationalisation – a driver for business performance, est consultable ici
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Note des éditeurs
Tous les chiffres, sauf indication contraire, proviennent d’une étude menée par IHS entre Septembre et Novembre 2012. L’étude a été commanditée par DHL Express et intègre : l’analyse des données dont IHS est propriétaire, des études récentes sur les PME et un sondage en ligne mené auprès de 410 salariés (du directeur au niveau au-dessus) de PME basées dans les pays du G7 et du BRICM (Brésil, Russie, Inde, Chine et Mexique). L’étude se concentre entièrement sur les entreprises comptant entre 10 et 249 salariés et avec un chiffre d’affaires annuel inférieur à 50 millions d’euros. Elle exclut donc les « micro-entreprises » de moins de 10 salariés.
‘ BRICM est l’acronyme pour parler des pays suivants : Brésil, Russie, Inde, Chine et Mexique
2 Etude commanditée par DHL Express et réalisée par IHS entre Septembre et Novembre 2012, basée sur une moyenne des taux de croissance annuels sur 3 ans.