RICHARD ANTHONY A L’OLYMPIA LE 17 FEVRIER PROCHAIN!
Richard Anthony sera à L’Olympia le 17 Février prochain!
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Richard Btesh, dit Anthony, est né le 13 janvier 1938 au Caire, en Égypte. Son père dirige une entreprise de textile, et sa mère est fille d’un diplomate anglais. Et il a une petite soeur.
Voyages, voyages
Son enfance voyageuse lui fait découvrir les pays arabes, l’Angleterre (où il fréquente le collège de Brighton), l’Argentine (sa scolarité l’entraîne sur les bancs du Collège américain de Buenos-Aires), puis la France, où il intègre en 1951 le lycée parisien Jeanson-de-Sailly. Après son baccalauréat, et le début d’études de droit, Anthony refuse de suivre ses parents à Milan, et devient représentant de commerce en aspirateurs, tout en pratiquant le saxophone dans des clubs de jazz.
En 1956, il est vivement traumatisé par le décès de son père.
Nouvelle « Nouvelle vague »
Richard Anthony entame en 1958 ce qui constituera la marque de fabrique de toute une génération d’artistes yé yé : l’adaptation en français de succès d’outre Manche ou outre Atlantique. Ses versions de « Peggy Sue » (Buddy Holly), premier titre de rock’n’roll américain adapté en français, ou « Tu m’étais destinée » («You Are My Destiny » de Paul Anka), n’entrent pas dans l’histoire, mais lui permettent d’occuper une modeste place dans cette nouvelle vague d’artistes francophones.
C’est avec son troisième 45 tours « Nouvelle vague » en 1959, d’après « Three Cool Cats », composé par Jerry Leiber et Mike Stoller pour The Coasters, qu’il conquiert ses galons de vedette. Il est alors surnommé « Le père tranquille du twist » (ou, moins gratifiant, « Le Tino Rossi du rock’n’roll »). Lors d’un concert au Palais des Sports en 1961, il est blessé par un jet de bouteille.
21 tubes
Dépourvu du magnétisme animal de Johnny Hallyday, ou de l’acidité d’Eddy Mitchell, Anthony n’en accumule pas moins les hits : « Itsy Bitsy, petit Bikini » et « Fiche le camp Jack » en 1961 (« Hit The Road Jack » dans la bouche de Ray Charles), « J’entends siffler le train » en 1962 (d’après « 500 Miles » par The Journeymen), « C’est ma fête » (1963) écrite par Alice Dona, « A présent tu peux t’en aller » (1964), emprunté à Dusty Springfield, ainsi que l’immarcescible « Écoute dans le vent », version hexagonale du « Blowin’ in the Wind » de Bob Dylan, et « Je me suis souvent demandé » signé du Néerlandais Bobbejaan Schoepen, dont il enregistrera en 1965 une version espagnole.
Après la gloire, la fortune lui permet d’amasser un patrimoine immobilier, un avion et des motos ou voitures par dizaine, une progéniture d’importance, et des déconvenues sentimentales (onze enfants, en cinq mariages).
Les années passent
La deuxième partie de sa carrière (lors du reflux de la vague yé yé) se construit autour d’un répertoire plus adulte : Anthony fait en 1968 coucher par Guy Bontempelli des paroles sur le Concerto d’Aranjuez de Joaquín Rodriguo, succombe au « Sirop Typhon » en 1969, et « Amoureux de ma femme » (1975) est son dernier succès.
De retour d’un séjour américain (où il a tenté de produire des artistes américains), il fait l’objet d’un contrôle fiscal en 1983. La situation (et trois jours de prison préventive) est très mal vécue par Anthony, qui commet une tentative de suicide.
Nice, baie des anges
En 1994, Richard Anthony rédige ses mémoires (Il faut croire aux étoiles).
Après avoir enregistré de nouveau ses tubes en 1996, puis proposé un album de crooner au public espagnol, Anthony devient en 2006 une cheville ouvrière de la tournée Âge tendre et Tête de Bois.
Richard Anthony a vu vingt et une de ses chansons classées en numéro un des hit parades français des années soixante.
Copyright 2010 Music Story Christian Larrède