Rentaload installe 18 bancs de charge rackables pour tester le nouveau Datacenter green de Sigma
Quelques jours avant son inauguration le 22 Mai, le troisième Datacenter green implanté par le groupe SIGMA a été testé pendant 144 heures sans interruption par les bancs de test rackables de la jeune société Rentaload.
Montbard, le 1 octobre 2014,
Depuis leur première présentation publique au salon Solutions Datacenter Management, les bancs de charge compacts, rackables et
“100 % français” de la jeune société Rentaload sont de plus en plus associés aux plus grands projets industriels. Dernier exemple en date : les tests réalisés pendant 6 jours sans interruption dans le nouveau Datacenter green du groupe SIGMA.
Spécialisé dans l’infogérance, l’édition de logiciels, et les solutions web, le groupe Sigma a investi 7 millions d’Euros dans la construction de ce troisième Datacenter de 2000 m2 à Carquefou prés de Nantes. Quelques semaines avant l’inauguration, le maître d’oeuvre APL – le spécialiste français du cycle de vie des Datacenters – a réalisé une série de tests sur un ilot de confinement d’une vingtaine de baies Ces tests thermiques ont été réalisés pendant – 6 jours – 144 heures sans interruptions – grâce à 18 bancs de charge rackables installés en une journée par Rentaload. La température de sortie autour de 45°C a permis de faire des relevés et d’optimiser le fonctionnement des installations et de valider la construction.
“Nous avons sélectionné la société Rentaload pour la qualité de son matériel et sa capacité à l’installer clé en main”, Thierry DEROM, Chef de projet APL.
Le nouveau Datacenter “green” de Sigma utilise la technique du free cooling, un procédé qui se sert de l’air extérieur pour refroidir les serveurs, réduisant ainsi nettement la consommation énergétique du Datacenter.
“L’un des points clés de la conception de ce datacenter est l’efficience énergétique. Cet objectif est en lien direct avec la politique de Sigma en faveur du développement durable. APL y a répondu en mettant notamment en place des CTA en free cooling direct tout air pour refroidir les salles serveurs” précise Nicolas BECQUET, Expert énergéticien APL.
Le procédé du free cooling était donc dans la logique de cette construction car comme le rappelle de son côté Emmanuel Bour de Rentaload :”un datacenter est un gros consommateur d’énergie, la climatisation et les serveurs représentent à eux seuls 75 % de la consommation électrique totale de l’installation. C’est pourquoi, il est impératif de tester régulièrement leur bon fonctionnement, à l’aide d’un banc de test…”
A quoi sert un banc de charge ?
La mise en service d’un datacenter est une opération délicate. Malgré les estimations informatiques, il est difficile d’envisager concrètement la salle dans des conditions opérationnelles. Il suffit d’un dysfonctionnement dans l’un des éléments de « l’infra » (électrique & thermique) pour mettre en péril toute l’infrastructure informatique. Les tests avant la mise en service réalisés grâce à un banc de charge qui simule exactement la charge électrique et le dégagement thermique d’un serveur permettent de s’assurer et de valider :
– Qu’il n’y a pas de défaut dans la conception du réseau électrique (l’UPS – onduleur & batteries – et le groupe électrogène peuvent reprendre la charge électrique en cas de rupture du réseau EDF 20 000V)
– Qu’il n’y a pas de défaut de conception dans les ventilations (la ventilation du couloir chaud arrive à dissiper le dégagement de calories).
– Que la salle informatique respecte le cahier des charges initiales (dissipation de chaleur dans l’ilot de confinement, absence de fuite, reprise du réseau par le groupe électrogène en « X » minutes ou secondes pour l’UPS selon le protocole défini)
– Qu’une surcharge électrique ou de chaleur partielle ou temporaire de la salle informatique n’entraînera pas de problèmes électriques ou de ventilation
– Que les capteurs du DCIM fonctionnent et permettent de collecter les informations nécessaires sur les tableaux de bord.
Que fait un banc de charge ?
Un banc permet de…
– Valider le dimensionnement des systèmes de refroidissement en simulant l’échauffement des serveurs,
– Valider le dimensionnement de l’installation électrique en simulant la charge électrique maximum des baies remplies de serveurs et d’équipements électriques,
– Faire des tests longue durée sans abîmer le matériel électrique (UPS, etc.)
– Faire une simulation précise de la variation de puissance grâce à la segmentation par cran de 0,5kW
– S’assurer de la redondance électrique de la chaîne de secours et de son bon fonctionnement (reprise de charge par GE) lors de chute de réseau.
Les divers centres de données (de la petite à la grande salle) gèrent ces exigences différemment mais leur but est toujours le même : maintenir « up time » la connexion.