Quels ont été les événements marquants dans le secteur du développement durable au cours de l’année 2010 ?
Paris, le 16 février 2011
CAPA Conseil présente son Panorama des principales évolutions du développement durable et de la RSE au cours des 12 derniers mois
En 2010, écologie rime toujours avec opportunisme
Même si, l’environnement reste un problème d’envergure, les ONG estiment que les sommets internationaux (Cancun, Kyoto) n’aboutissent qu’à des accords de surface. Pourtant, les risques environnementaux se précisent, et les coûts financiers associés s’accroissent d’année en année.
L’attitude du gouvernement français quant à l’application des lois du Grenelle I à travers les décrets du Grenelle II est à l’image des sommets internationaux : des mesures « choc », qui ne sont pas soutenues par un programme de financement pérenne.
Les Français sont de plus en plus familiers avec le développement durable
La bonne couverture médiatique de ces enjeux, une sensibilisation accrue des citoyens aux problèmes tout comme l’impact positif des incitations fiscales en faveur des énergies renouvelables ont été des éléments déclencheurs de bonnes pratiques. Mais il s’agit, avant tout, de mesures basées sur le volontariat. La taxe carbone ayant été, par contre, rejetée massivement.
La pression est particulièrement grande pour le secteur privé
La consommation durable prend le pas sur les autres pratiques, et ce sont aussi en tant que consommateurs que les Français attendent des entreprises davantage de responsabilité sociale et environnementale : tant au niveau des modes de production, que des offres de produits et de services « verts ».
Cela est d’autant plus marqué dans le secteur financier, la crise ayant accru un sentiment de défiance envers les assureurs et les banquiers. Ainsi, en 2010 certains d’entre eux ont commencé à prendre leur responsabilité à travers des projets RSE plus marqués. Certes, comme les autres entreprises, ils sont sous le jouc de pressions réglementaires. Mais, ils ont bien saisi qu’ils devaient « redorer » leur image de marque, et que communiquer sur leurs politiques de développement durable les y aiderait.
Au-delà des changements de surface, certains organismes financiers sont réellement engagés dans une refonte des business model
Certains assureurs et banquiers jouent donc un rôle important en soutenant, et dans certains cas, complétant les directives gouvernementales.
Encore faut-il que l’Ėtat ne se désengage pas de ses actions prioritaires. La cohésion sociale reste sa prérogative, ainsi que la définition des grands enjeux politiques. Si la finance responsable a été au centre des innovations en 2010, ce ne sont ni aux individus, ni au secteur privé de suppléer à certaines défaillances du gouvernement.
Cette publication :
– Synthétise les principales évolutions de marché
– Recense les performances et stratégies des principaux acteurs financiers
– Permet de dégager les opportunités à saisir et les zones de vigilance
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