NOUVEAU pour la femme
THERESA FLORES
Unité d’un style, harmonie d’une forme, évidence d’une matière, telle est l’alchimie d’une mode sans outrance, ni compromis, esquissée par
THERESA FLORES. Loin de l’image largement répandue du créateur star, la jeune femme préfère l’absolue discrétion, désireuse avoue t-elle, de
” valoriser le vêtement “. Tout simplement. Elle à donc choisi sa place entre ombre et lumière. Justement le noir et le blanc sont ses couleurs
de prédilection. Sobre et intemporelle palette qu’elle décline au fil de ses petites séries.
Raffinement d’un boléro en dentelle de Calais, délicatesse d’un cache coeur en soie plissée, précision des lignes d’un smoking sobrement
noir, splendeur d’une fourrure en renard bleu émeraude sur un top aérien en velours de soie rasé ; plus qu’un style, il règne chez THERESA
FLORES une atmosphère. ” Sensible “, ” délicat “, ” épuré “, un univers subtil emprunt de sensualité. De la féminité, elle a, d’ailleurs, une idée
bien précise : poudrée mais jamais fardée, suggérée mais nullement dévoilée. Un sens inné de l’élégance, inaccessible et mystérieuse.
Naissent ainsi des merveilles d’épure à l’image d’un architectural trench en soie et polyester, tissu à façonner directement sur le corps
en s’autorisant tous les effets de mouvements. Pièces ultra féminines que THERESA FLORES pimente de références masculines. Faux-cols et
manchettes brodés de cristaux Swarovski, dérobés à un Arsène Lupin ou à Gatsby le Magnifique, sont la démonstration d’un style qui se
plait parfois à flirter avec les genres. C’est là toute sa modernité. Savoir détourner pour mieux réinterpréter les classiques avec la plus grande
simplicité. Si ses pièces sont d’exception, elles se coordonnent pourtant sans heurts aux nouveaux basiques des garde-robes féminines.
L’association du denim et de la dentelle de Calais, un décalage que THERESA FLORES encourage et revendique.
Lorsque d’autres parlent ” tendances ” et ” marketing “, THERESA FLORES préfère évoquer sa dévotion ” au beau vêtement “. Son unique obsession :
toucher au sublime, aboutir à l’allure parfaite en ne négligeant aucun détail de confection, aussi subtils soient-ils. Au final, le sentiment,
forcément grisant, d’être ” allé jusqu’au bout des choses “.
Outre ce désir de perfection, elle partage également avec les grands noms de la mode cette apparente facilité de création. Pas d’esquisse,
ni de dessin préparatoire, une simple idée, le désir de donner forme et superbe à une silhouette, en drapant, épinglant, modelant de
luxueuses étoffes directement sur le mannequin. Soie, mousseline, satin et lainage luxueux figurent d’ailleurs parmi ses favorites. Tant au
niveau des formes que des volumes, THERESA reprend le flambeau d’un chic couture typiquement français.
Figure à part dans le paysage de la mode lyonnaise, c’est dans son lumineux atelier, loin de l’agitation urbaine, qu’elle ébauche, sans se
soucier des saisons, son idéal féminin. Chic, par excellence.