Neoma Business School présente son « livre blanc : 6 mesures pour le logement social et intermédiaire » Avec le soutien du Groupe Plurial et des résidences Acobha
Les groupes Plurial et les résidences Acobha, financeurs de la Chaire Immobilier et Société de l’école de commerce NEOMA Business School (Reims et Rouen) sont à l’origine de la rédaction du livre blanc qui met en exergue 6 mesures pour le logement social et intermédiaire.
Pourquoi ce livre blanc sur le logement social et intermédiaire?
Plurial et Acobha sont très présents sur l’axe Paris-Strasbourg dans le secteur du logement social, intermédiaire et étudiant ; ils sont confrontés à une forte demande de logements à laquelle ils ne peuvent que difficilement répondre. Pourtant, le développement du logement social et intermédiaire s’avère indispensable à la cohésion et à la mixité sociale des quartiers urbains tendus.
C’est pourquoi, les deux groupes ont demandé à la Chaire Immobilier et Société de l’école de commerce Neoma Business School de réaliser une analyse approfondie sur le logement social et intermédiaire en France. En conclusion de cette étude, Neoma BS souligne l’importance de redonner ses lettres de noblesse aux statuts de locataire dans le logement social et intermédiaire.
En effet, l’ouvrage fait état des difficultés rencontrées par les organismes de logement social et de résidences pour les étudiants et les jeunes. Il montre que la question principale posée aux jeunes générations au chômage est l’absence de qualification professionnelle. « Les handicaps vont toucher de plus en plus les personnes âgées. Le besoin de logement n’est pas uniquement quantitatif. L’existant doit s’adapter par exemple à la demande de personnes vieillissantes », indique Nicolas Tarnaud, MRICS, Chaire Immobilier et Société de la Neoma Business School. « En 2030, 2,2 millions de personnes seront dépendantes en France. La prise en charge de la dépendance est loin d’être financée. Les dépenses vont continuer d’augmenter. »
Dans son analyse, Neoma BS a recherché les causes de la cherté du logement dans les zones tendues pour une majorité de la population. La crise du logement entretient l’idée de déclassement social. Le problème du logement des jeunes et des moins jeunes ne peut pas se résoudre sans prendre en compte la question des déplacements et de la proximité de l’emploi.
De manière à remédier à ces situations qui risquent si elles se prolongent de marginaliser une partie importante de la population urbaine, la Chaire Immobilier & Société de Neomas BS propose aux pouvoirs publics six recommandations permettant de favoriser la réalisation de logements dans les zones tendues :
Première mesure : création d’une Société Foncière Régionale
La création d’une Société Foncière Régionale, dont l’Etat serait propriétaire, aurait pour objectif final d’acquérir et de porter financièrement les réserves foncières dans les zones tendues. Ce véhicule d’investissement foncier serait autonome financièrement. L’Etat mettra à disposition gratuitement les terrains disponibles lui appartenant.
Deuxième mesure : transformer les bureaux en logements
La proposition de Neoma BS est d’accompagner la transformation de bureaux en logements dans les zones où la vacance de locaux professionnels dure depuis plusieurs années. En Ile-de-France, par exemple, les bureaux inadaptés transformés ou remplacés par des logements permettraient dans un premier temps de réaliser par an entre 1 400 et 2 400 logements à l’horizon 2030.
Troisième mesure : développer le locatif intermédiaire
Neoma BS propose d’exonérer de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) les investissements réalisés dans le locatif intermédiaire avec un engagement de durée (minimum 15 ans) pour les investisseurs particuliers.
Quatrième mesure : développer l’usufruit social via l’épargne immobilière collective
L’usufruit doit devenir un produit de retraite individuel. L’idée serait de mobiliser l’épargne privée individuelle ou collective au profit du logement intermédiaire. Cette épargne pourrait aller directement sur un logement ou indirectement via une SCPI nue-propriété ou de véhicule dédié (OPCI, fond tontinier). L’objectif dans un premier temps, serait de doubler le nombre d’opérations en usufruit social chaque année, soit environ 2500 logements.
Cinquième mesure : développer la colocation dans les zones tendues
Neoma BS propose d’accompagner les propriétaires à moderniser leur logement dans les zones tendues pour faciliter la colocation. Ces aides pourraient reposer sur des subventions. Par exemple, proposer aux propriétaires un prêt 1% pour réaliser des travaux (création d’une salle de bains, amélioration de l’ergonomie du logement, …), ou encore élargir le financement du PLI aux logements meublés.
Sixième mesure : attirer les institutionnels dans le logement et mobiliser le foncier public
Neoma BS propose de ramener à 20 ans l’exonération des plus-values immobilières. En effet, au-delà de 20 ans, les investisseurs considèrent que c’est une durée dissuasive. La faible rentabilité locative serait compensée sur le long terme par la rentabilité du capital.
Le livre blanc est disponible sur simple demande.