Maîtrise de l’énergie consommée, sécurité et confort d’usage : les Vitrages à Isolation Renforcée (VIR) répondent aux exigences du développement durable !!
Paris, le 9 novembre 2004 – Confort d’été et réhabilitation des logements existants sont les principales orientations stratégiques du Groupement pour la valorisation des Vitrages à Isolation Renforcée ou Groupement VIR. A l’approche de 2005, une dynamique nouvelle est créée pour la promotion de ces vitrages innovants au salon EQUIP’BAIE 2004 (16/19.11.2004, Paris/Expo), salon de toutes les baies du bâtiment. Cette dynamique de l’innovation est omniprésente chez les trois grands industriels du secteur, Glaverbel – Pilkington – Saint Gobain Glass et s’organise autour de l’ADEME et d’Eliope. A l’occasion d’EQUIP’BAIE 2004, Fabian Gantois, ingénieur consultant et responsable de projets chez Eliope, en est le porte-parole.
Le Groupement réunit les principaux industriels du verre, ainsi que des organismes institutionnels – ADEME, Eliope – autour du thème de la valorisation de ces doubles vitrages faiblement émissifs : les Vitrages à Isolation Renforcée. Grâce à l’action concertée des industriels du Groupement, l’utilisation des VIR s’est généralisée dans la construction neuve. Ils ont développé des solutions techniques innovantes pour répondre aux exigences du confort d’été. Ils cherchent aujourd’hui plus que jamais à développer leur emploi sur le marché extrêmement porteur de la rénovation.
Réhabilitation du logement existant…
« Le secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire) représente à lui seul 43% de la consommation énergétique en France et 25% des émissions de gaz à effet de serre », souligne Fabian Gantois. Ce secteur en expansion va voir sa consommation d’énergie augmenter inévitablement, et par voie de conséquence, ses émissions de dioxyde de carbone (CO2). « L’objectif à long terme de la France est de diviser par quatre ses propres émissions de gaz à effet de serre, à l’horizon de 2050 », ajoute-t-il. Ces gaz conduisent au réchauffement croissant de la planète Terre et à une augmentation de la température mondiale estimée entre 1.4 et 5.8°C pour la période comprise entre 1990 et 2100. Si la réalité du changement climatique ne fait pas de doute à moyen terme, il est toutefois possible d’en limiter les effets à condition de prendre dès à présent les mesures qui s’imposent.
La nouvelle réglementation thermique RT 2005, évolution de la RT 2000, vise à réduire de 15% les consommations des bâtiments neufs. Un effort considérable doit également être fait pour améliorer les performances thermiques du parc de logements existants et réduire ses consommations d’énergie pour le chauffage.
Les Vitrages à Isolation Renforcée – Introduite au début des années 1980, la technologie des Vitrages à Isolation Renforcée, ou VIR, n’a cessé d’évoluer et d’améliorer ses performances. L’isolation renforcée est apportée par la fine couche transparente d’argent ou d’oxydes métalliques déposée sur l’une des faces intérieures du double vitrage. Cette couche faiblement émissive s’oppose au rayonnement infrarouge : elle forme une barrière thermique, en retenant à l’intérieur du logement la chaleur (essentiellement celle émanent des appareils de chauffage). Les VIR, qui assument également une fonction de contrôle solaire (appréciable en confort d’été), sont pourvus d’une couche peu émissive qui empêche une partie de l’énergie solaire extérieure de pénétrer à l’intérieur du logement tout en préservant un haut niveau d’éclairement naturel.
Un double vitrage VIR peut être qualifié par deux paramètres : le coefficient Ug significatif en hiver, plus bas il est, meilleure est son isolation thermique, et le facteur solaire, plus il est bas, plus grand sera le confort d’été.
1° – L’isolation thermique d’un vitrage est caractérisée par un coefficient Ug, dont la valeur peut descendre jusqu’à 1.1 W/(m2.K), nettement inférieur à celle d’un vitrage classique (2,9W/(m2.K). Ce paramètre intègre les déperditions par conduction et convection à travers le vitrage, ainsi que le rayonnement infrarouge renvoyé vers l’intérieur du logement. Pour augmenter encore la performance isolante du VIR, on peut remplacer la lame d’air séparant les deux vitres par un gaz rare (essentiellement l’argon) plus isolant que l’air. Au-delà de la performance isolante des VIR, qui permet de réduire considérablement les déperditions thermiques du bâtiment, il ne faut pas oublier leur capacité à valoriser les apports solaires et diminuer ainsi, davantage, les consommations d’énergie en hiver.
2° – Le facteur solaire exprime la proportion d’énergie solaire, transmise dans le logement à travers le vitrage. Un excellent facteur solaire de 0.42, caractérisant les VIR les plus performants pour le secteur de l’habitat, ne laisse passer que 42% de l’énergie du soleil. Autant dire que 58% de l’énergie solaire ne pénètre pas dans l’habitat.
Dans le cas des VIR privilégiant le confort d’hiver, la couche peu émissive est positionnée indifféremment en face 2 ou 3 du double vitrage (voir schéma ci-après). Dans le cas des VIR avec fonction de contrôle solaire, la couche peu émissive est placée obligatoirement en face 2 : ils assurent un confort en toute saison en diminuant considérablement les apports solaires l’été, en conservant le même niveau d’isolation thermique en hiver. On peut également associer à la fenêtre équipée d’un VIR des dispositifs permettant de maîtriser les apports solaires en été.
Des fonctions supplémentaires, renforcement acoustique, sécurité des biens et des personnes ou protection contre l’incendie, sont tout à fait compatibles avec les fonctions thermiques des VIR.
… et amélioration du confort d’été
On a observé ces dernières années une augmentation du nombre d’appareils de climatisation, notamment dans les pays du Sud de l’Europe. La canicule de l’été 2003 a accéléré en France cette tendance. Cette évolution engendre de graves problèmes de surcharge énergétique dans la majorité des pays européens. Il devient donc prioritaire d’élaborer de nouvelles stratégies pour améliorer les performances thermiques des bâtiments en été.
Parmi ces stratégies, ressort l’intérêt du filtrage sélectif du rayonnement solaire par le VIR : celui-ci comporte une couche peu émissive de métaux nobles sur la face 2 en contact avec la lame intercalaire de gaz. Cette couche présente une forte réflexion énergétique. Les rayons énergétiques du soleil sont bloqués hors de l’habitat, l’effet de surchauffe intérieure est donc fortement diminué. La transmission lumineuse du vitrage est préservée : le VIR n’obscurcit pas l’intérieur du local pendant les périodes froides en l’absence de soleil.
En imposant un maximum de consommation, en évaluant les émissions de CO2, en renforçant les exigences sur certains équipements et sur certains postes, en poursuivant par ailleurs la valorisation des énergies renouvelables, en introduisant d’autre part le calcul des consommations énergétiques des bâtiments climatisés et en favorisant la conception bioclimatique, la prochaine évolution réglementaire a une implication singulière sur le confort d’été des bâtiments. Le VIR, qui concilie confort thermique et lumière en toute saison, constitue un instrument novateur dans la lutte prioritaire contre le changement climatique et répond ainsi aux besoins de développement durable en France.
Le VIR, précurseur sur les nouveaux marchés
Dans le contexte du renforcement de l’isolation des bâtiments, le Groupement VIR prend activement part aux enjeux de la réglementation RT 2005, qui marquera une avancée considérable en matière de performance thermique, d’économie d’énergie et de protection de l’environnement. Poursuivant sa mission de promotion, d’information et de sensibilisation, le Groupement accompagne l’ensemble des acteurs de la construction pour remettre la France dans le peloton de tête des pays européens en matière environnementale. La France compte 29,3 millions de logements, soit 83% de résidences principales dont 57% de maisons individuelles et 43% de logements en immeubles collectifs. Environ 65% de ce parc a été construit avant 1975, date de l’entrée en application de la première réglementation de construction des logements neufs en faveur de l’efficacité énergétique.
Le parc de l’ensemble des logements est donc relativement ancien et beaucoup d’entre eux sont encore faiblement isolés. Au rythme actuel des réhabilitations et des remplacements de logements vétustes par des logements neufs, la rénovation du parc construit avant 1975 ne sera vraisemblablement pas achevée avant 2050.
La consommation totale d’énergie de ce parc antérieur à 1975 a été réduite régulièrement en raison du renouvellement des équipements vétustes et des travaux d’amélioration thermique sur le bâti. Toutefois, les gisements d’énergie encore accessibles dans les logements existants sont considérables (estimés à 200TWh par an). Comment exploiter ces gisements gigantesques ?
Tout d’abord, en alertant les Français sur l’état énergétique non optimisé de leur logement. Il convient, ensuite, de mettre en place des incitations visant à promouvoir le recours aux équipements les plus efficaces, adaptés au développement durable : les Vitrages à Isolation Renforcée. Ceux-ci offrent une performance thermique excellente, proche de celle d’un mur isolé. Le retour sur investissement est de l’ordre de 2 ans. La durée de vie d’une fenêtre étant au moins de 30 ans, les gains pour l’usager s’avèrent à terme extrêmement importants.
Avantages des VIR avec contrôle solaire
Performances thermiques en toutes saisons
Hiver : 10 à 20% d’économies de chauffage, engendrées par un pouvoir isolant (Ug= 1.1 W/(m2.K)) deux à trois fois supérieur à celui d’un double vitrage ordinaire.
Été : réduction des consommations de climatisation grâce à un facteur solaire égal à 0.42 (58% de l’énergie solaire ne pénètre plus dans l’habitat).
Confort thermique amélioré :
Hiver : suppression de la paroi froide intérieure.
Été : réduction de la température intérieure du logement de 2 à 4°C suivant l’orientation du vitrage.
Confort visuel, été comme hiver :
Plus grande liberté architecturale par le jeu des grandes surfaces vitrées.
Transmission lumineuse supérieure à 70%.
Durabilité accrue :
Les VIR suppriment la condensation, ce qui augmente la durée de vie des joints et des huisseries.
Solutions encouragées pour le Développement Durable
Les membres du VIR
Cinq partenaires joignent leurs efforts pour faire reconnaître les nombreux avantages des VIR en termes technologiques, économiques et environnementaux :
Les industriels du verre
– Groupe Glaverbel – www.glaverbel.com – Le Groupe Glaverbel est la branche européenne du premier groupe verrier mondial Asahi Glass. Celui-ci développe, en Europe, des activités en verre plat (verres bruts, verres pour le bâtiment et certains secteurs industriels) et en verre automobile appartenant, chacune, à une entité opérationnelle mondiale.
Les implantations industrielles du Groupe s’étendent sur toute la grande Europe où, de l’Espagne à la Russie, il compte environ 200 unités de production localisées dans 7 pays. Leader européen des technologies verrières de pointe, le Groupe emploie aujourd’hui environ 16 500 personnes et réalise un chiffre d’affaires d’environ 1,9 milliard d’euros dont deux tiers en verre plat et un tiers en verre automobile.
– Pilkington France – www.pilkington.com – Société britannique fondée en 1826, leader mondial des fabricants de verre, Pilkington intervient dans 24 pays et sur 5 continents et a réalisé un chiffre d’affaires de 4,5 milliards d’euros. Le Groupe emploie 23 900 personnes dans le monde et réalise 80% de ses ventes à l’étranger. Présent sur le marché français depuis plus de 20 ans, Pilkington est une entreprise qui réalise 150 millions d’euros de chiffre d’affaires. Aujourd’hui, plus de 700 personnes, réparties dans l’ensemble des sites français, animent et font vivre la société. En France, Pilkington est organisé en deux activités phares : « Building Products » – produits pour le bâtiment – et « Automotive » – produits destinés à l’automobile.
– Saint-Gobain Glass – www.saint-gobain-glass.fr – Leader mondialement connu dans le domaine du verre, Saint-Gobain réalise près de 40% de son chiffre d’affaires au travers de ses métiers verriers (Vitrage, Isolation,Renforcement et Conditionnement). Présent dans 46 pays, le Groupe emploie 170 500 personnes. Aujourd’hui n°1 en Europe et n°2 dans le monde, la Branche Vitrage de Saint-Gobain réalise un chiffre d’affaires de 4,4 milliards d’euros, sur trois marchés principaux : bâtiment, automobile, spécialités (électroménager, électronique etc.). Au sein de cette Branche, Saint-Gobain Glass gère les activités de production et de commercialisation des vitrages pour le secteur du Bâtiment partout dans le monde.
Les institutionnels
– ADEME – Agence de l’Environnement et de la Maîtrise d’Energie – www.ademe.fr – Etablissement public national à caractère industriel et commercial, créé en 1990 et placé sous la tutelle des Ministères de l’Environnement, de l’Industrie et de la Recherche, l’ADEME regroupe plus de 850 collaborateurs et dispose de 26 délégations régionales et 3 représentations territoriales. Acteur du développement durable, elle a pour mission de préserver la qualité de l’air, de réduire la quantité de déchets ménagers et industriels, de maîtriser la consommation énergétique, de développer le management environnemental, de réhabiliter les sites pollués, de favoriser l’utilisation d’énergies renouvelables et de lutter contre le bruit. En 2003, son budget d’intervention était de 337 millions d’euros.
– Eliope – www.eliope.fr – Eliope est un Groupement d’Intérêt Economique, qui se positionne au carrefour de la filière électrique et du bâti, composé de : EDF, Electricité de France – GIFAM, Groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils d’équipement ménager (dont les appareils thermiques) – Uniclima, l’union syndicale des constructeurs de matériels aéraulique, thermique, thermodynamique et frigorifique – UNCMI, L’union nationale des constructeurs de maisons individuelles -. Ses missions principales sont de proposer une ingénierie de services et des formations sur les solutions de confort utilisant l’électricité pour le secteur résidentiel.
ANNEXES
Annexe I – Le marché de la construction en France
Le dernier trimestre 2003 a été marqué par un net rebond de l’activité dans la construction de logements neufs qui enregistrait une croissance de 1,5 %.
Cette dynamique se poursuit en 2004, avec une croissance attendue voisine de 5,9 % dans le secteur de la construction de logements neufs, dopé par des conditions d’emprunt favorables et le nouveau dispositif fiscal d’aide à l’investissement locatif mis en place par le Gouvernement en 2003. La forte croissance des autorisations et des mises en chantier observée fin 2003 et début 2004 confirme ce diagnostic, avec une perspective de mises en chantier de 330 000 logements au cours de cette année, soit un niveau qui n’avait pas été atteint depuis plus de vingt ans et qui, pour la première fois, est supérieur aux besoins en logements neufs estimés par l’INSEE à 320 000 unités.
L’activité d’entretien amélioration devrait quant à elle être confortée par la décision du Gouvernement de proroger la T.V.A. à 5,5% pour les travaux dans les logements et ainsi observer une croissance positive en 2004 (+ 0,7%).
Annexe II – À propos de la Directive européenne 2002/91/CE
Constatant que l’amélioration de l’efficacité énergétique des constructions résidentielles et tertiaires représentent un volet important du train de politiques et de mesures nécessaires pour respecter le protocole de Kyoto, le Parlement européen a émis le 16 décembre 2002 la Directive 2002/91/CE sur la performance énergétique des bâtiments, c’est-à-dire la quantité d’énergie effectivement consommée ou estimée pour répondre aux différents besoins liés à une utilisation standardisée du bâtiment. Directive qui viendra à échéance le 4 janvier 2006.
Cette Directive fixe des exigences en ce qui concerne :
1. le cadre général d’une méthode de calcul de la performance énergétique intégrée des bâtiments,
2. l’application d’exigences minimales en matière de performances énergétiques aux bâtiments neufs. Ces exigences doivent être revues à intervalle régulier, n’excédant pas une durée de 5 ans, ce qui explique la périodicité de parution des réglementations thermiques (RT2000, RT 2005…).
3. l’application d’exigences minimales en matière de performance énergétique aux bâtiments existants de grande taille (plus de 1000 m2) lorsque ces derniers font l’objet de travaux de rénovation importants.
4. la certification de la performance énergétique des bâtiments neufs et existants.
Les bâtiments neufs et existants au coeur des priorités des futures évolutions réglementaires
Le 22 juillet dernier, le Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable a présenté le Plan Climat 2004 qui reprend cette Directive 2002/91/CE, en y apportant quelques compléments visant notamment à favoriser les solutions performantes. Il a rappelé notamment que les bâtiments neufs vont être prochainement soumis à la RT2005. Cette réglementation qui paraîtra fin 2005, entrera en application en juin 2006, avec comme objectif, la diminution de 15% de la consommation énergétique moyenne de la construction neuve, et le renforcement des exigences sur le confort d’été.
La RT 2005 impose par ailleurs un maximum de consommation énergétique pour la construction neuve. Elle renforce les exigences sur certains équipements, tout en poursuivant la valorisation des énergies renouvelables, et en introduisant le calcul des consommations énergétiques des bâtiments climatisés. Au travers de la stratégie de climatisation durable, le Plan Climat préconise la limitation du recours à la climatisation dans le neuf et en rénovation lourde.
Ce Plan Climat envisage avec la transposition de la Directive européenne la mise en place d’un diagnostic de performance énergétique :
– Ce diagnostic sera obligatoire à partir de janvier 2006 pour la construction neuve, ainsi que pour la vente de logements existants.
– Ce diagnostic, facultatif à partir de 2006 pour la location d’appartements, deviendra obligatoire en 2008.
Des incitations visant à améliorer la performance énergétique des bâtiments sont envisagées par le Plan Climat 2004 qui prône la réorientation du crédit d’impôt afin de privilégier les produits les plus performants en matière d’économies d’énergie et de lutte contre l’augmentation de l’effet de serre.
Au-delà de ces incitations, selon l’étude de JP Traisnel & co (cahier du CLIP, n°13, avril 2001), une mesure qui viserait à imposer progressivement le Vitrage à Isolation Renforcée dans tous les logements antérieurs à 2000 conduirait à une économie évaluée à 5 TWh en 2010 et à plus de 25 TWh en 2050. C’est à l’évidence LA solution d’avenir permettant de contribuer fortement à l’objectif de développement durable à long terme de la France.
Contact Groupement VIR
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