Lille Métropole Habitat : la gouvernance des données pour une meilleure qualité de service

Pour faire face à ses nouveaux enjeux de performance et de qualité de service, Lille Métropole Habitat (LMH), premier bailleur social de la Métropole de Lille, a initié un projet ambitieux de Data Management. Ce dernier s’est rapidement transformé en une véritable démarche de gouvernance des données, qui au-delà de l’outil informatique, relève aujourd’hui d’une stratégie organisationnelle à part entière.

Retour sur ce projet avec le témoignage de Cathy Pihet Loignon, Directrice Générale Adjointe Ressources au sein de Lille Métropole Habitat.

Quelles étaient les ambitions affichées de ce projet ?

« Compte tenu de la diversification de nos activités et de la nécessité pour notre organisme de se montrer de plus en plus performant, nous souhaitions disposer d’indicateurs de pilotage et de gestion fiables, à l’attention des managers opérationnels mais aussi des membres du comité décisionnel.

Face à la disparité de nos données et aux difficultés croissantes de consolidation et de restitution de ces dernières, nous avons donc pris la décision de mettre en place une démarche de Data Management. Pour nous accompagner, nous avons confié l’AMO (ndlr : Assistance à Maîtrise d’Ouvrage) de ce projet à un prestataire […] et Cenisis a été retenu. »

Comment ce projet a-t il démarré ?

« Très rapidement, nous avons pris conscience que la qualité de la donnée finale dépendait, avant toute chose, de la donnée brute et de sa chaîne de transmission. Pour y arriver, une refonte des méthodes de travail et de l’organisation s’impose donc…

Nous avons élaboré une demi-journée de sensibilisation sur le sujet. Puis, sur la base du volontariat, des data owners issus des agences comme du comité décisionnel, ont été nommés au sein du comité de référents pour mener à bien cette démarche d’information bilatérale. »

Quelles sont aujourd’hui les prochaines étapes de cette démarche ?

« Au delà de cette organisation projet, il nous faut également revoir nos méthodes de travail et nos processus pour permettre à ces membres référents de disposer du temps nécessaire pour mener à bien cette démarche de gouvernance des données. De plus, nous avons un véritable challenge d’évangélisation autour de la notion de performance du service public qui, à mon sens, est une véritable responsabilité citoyenne. Il faut que chacun en prenne conscience et que la notion de performance soit réellement inscrite dans l’approche managériale. »