La France Couleur Marine

Une nouvelle de politique-fiction écrite par Olivier Kauf

Table des matières
Première partie 6
1 – Les campagnes vont bon train
2 – Des sondages contradictoires
3 – Un résultat que l’on ne voulait pas attendre/entendre

Deuxième partie
1 – Une mobilisation molle
2 – Le retraité de l’Ile de Ré sort du bois
3 – Un drôle de week-end
4 – Coup de tonnerre à 20h00
5 – Une soirée hors norme
6 – Une campagne qui ne décolle pas
7 – Une chambre FN

Troisième Partie
1 – Premier discours après l’élection de la chambre
2 – Manifestations sans lendemain
3 – Flux migratoires
4 – Le Franc Républicain et le reste
5 – Une France qui sombre
6 – Le plus triste des Noëls
7 – Décalage entre le Château et la réalité

Quatrième partie
1 – Un effondrement sans fin
2 – Une allocution irréelle
3 – Marine a disparu

La France couleur Marine est disponible :

– en version « iPad », sur l’App Store : http://itunes.apple.com/fr/app/france-couleur-marine/id442970208?mt=8

Extrait :

Première partie

Le premier tour de l’élection présidentielle

1 – Les campagnes vont bon train

Les campagnes politiques vont bon train, même si elles ont démarré, il y a déjà longtemps, au début de l’année 2011.

Et en ce mois de janvier 2012, tous les candidats sont sur les starting-blocks.

A l’extrême gauche, si Olivier Besancenot semble perdre espoir, Jean-Luc Mélanchon est plus combatif que jamais.

Les écologistes ont certainement fait le bon choix, Nicolas Hulot qui a longtemps hésité mène une campagne de main de maître, sa côte de popularité est excellente, les sondages estiment qu’il pourrait dépasser les 10% au premier tour.

Au PS, les différentes tendances ont eu du mal à se rassembler derrière Martine Aubry, la candidate désignée pour représenter le parti à l’élection présidentielle. Rappelons-nous au second semestre 2011, alors que tout le monde attendait DSK et qu’il semblait le candidat naturel, celui-ci a décliné l’invitation. Même après la désignation de Martine Aubry, Ségolène Royal a eu du mal à s’effacer et à soutenir totalement son ancienne rivale des primaires.

Si aujourd’hui, tout le monde semble parler d’une seule voix, de nombreuses petites phrases sont lancées régulièrement.

Nombres de cadres du PS ne se cachent pas pour dirent qu’ils regrettent que DSK ne se soit pas présenté. Tous soutiennent Martine Aubry, mais disent que la campagne aurait été plus simple avec un candidat capable de rassembler bien au-delà de la gauche. Mais bon, ce n’est pas le cas, alors tout le monde est derrière Martine Aubry.

Il y a tout de même un absent de poids, François Hollande. Il se voyait le candidat sauveur de la gauche et aux primaires les sympathisants en ont décidé autrement. Pourtant, avec l’absence de DSK, les sondages lui étaient favorables. Il se montre de temps à autres, il reste avare en interviews et refuse la plupart des invitations sur les plateaux de télévision. Comme il l’a dit à un journaliste « Martine et le PS se débrouillent très bien sans moi, je ne suis pas indispensable. Si vraiment les sondages étaient indécis à quelques semaines du premier tour, alors il faudrait se montrer partout et compter sur moi pour être présent. »

Au centre, alors que certains ont craint à un émiettement de l’électorat entre François Bayrou et Jean-Louis Borloo, ce dernier ne s’est en fin de compte pas présenté. Mais ce n’est pas pour autant le grand amour entre Bayrou et Borloo. Jean-Louis Borloo imaginait qu’il serait le candidat providentiel, point de ralliement entre la gauche et la droite, rien de tout cela n’existe. A part un petit noyau dur, personne n’était prêt à soutenir et à voter pour Borloo. Il a laissé entendre qu’après ces élections, il ferait autre chose et laisserait tomber la politique.

Reste l’inclassable Dominique de Villepin qui ne monte guère dans les sondages. Certains disent qu’il s’est présenté simplement pour avoir accès aux médias.

A droite, deux candidats.

Bien entendu, Nicolas Sarkozy comme représentant légitime et naturel de l’UMP. Depuis des semaines, le candidat Sarkozy est en campagne à plein temps et le pays semble géré par son fidèle Claude Guéant, Ministre et homme de confiance.

Mais nombre de militants UMP regrettent que Nicolas Sarkozy brigue un second mandat. Il reste au plus bas dans les sondages et aucune de ses actions politiques, depuis le début de l’année 2011, ne le fait progresser.

Et, plus à droite, Marine Le Pen pour le Front National. Elle est plus combative que jamais et semble avoir un don d’ubiquité, elle semble aux quatre coins de la France simultanément.

Selon les derniers sondages, à peine une moitié des Français s’intéresse réellement à cette campagne présidentielle. Nous ne sommes qu’en janvier 2012, il reste encore quelques mois avant le premier tour qui aura lieu le 22 avril.

2 – Des sondages contradictoires

Les semaines s’écoulent, les candidats sont de plus en plus virulents. Ils n’hésitent pas à s’attaquer sur leurs programmes, mais aussi sur leur personne. . . .

La France couleur Marine est disponible :

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