Jack Wolfskin réduit de plus de 50% l’ensemble de ses émissions spécifiques de CO2
Idstein, 15 mai 2012 – Entre 2007 et 2011, Jack Wolfskin a réduit de plus de 50% l’ensemble de ses émissions spécifiques de CO2.
« L’une des clés de notre réussite a été la restructuration complète de nos processus d’achat, la modification des cycles de production et de livraison, et la mise en place de directives écologiques obligatoires pour le transport de nos marchandises à travers le monde », déclare Christian Brandt, Directeur d’Exploitation de Jack Wolfskin. En outre, depuis 2008, tous les processus de l’entreprise ont été analysés pour permettre de réaliser des réductions durables et un plan d’action a été élaboré. Par ailleurs, l’entreprise compense systématiquement toutes les émissions de CO2 qu’elle n’a pu éviter, et jusqu’à présent elle est la seule entreprise de ce secteur à le faire.
En 2008, Jack Wolfskin s’était fixé comme objectif de réduire de 40% d’ici l’année 2011 ses émissions spécifiques de CO2 par rapport à la moyenne des années 2006/2007. Dans ce contexte, l’entreprise prend en compte dans son bilan CO2 sa consommation en énergie de chauffage et en électricité, ses émissions résultant des voyages d’affaires et tout le transport (envois et réceptions de marchandises). Dès le début, la priorité a été donnée à la prévention des émissions plutôt qu’à
leur substitution ou à leur compensation.
Ainsi, Jack Wolfskin a d’abord mis en oeuvre une série de mesures pour prévenir les émissions de CO2 provenant de la propre exploitation de l’entreprise. Par exemple, par l’utilisation de la chaleur solaire et du photovoltaïque, la virtualisation des serveurs, l’utilisation de systèmes de visioconférences et par l’utilisation systématique de papiers recyclés et certifiés FSC. La part de papier recyclé portant le label Blauer Engel est actuellement de 90%. Comme nous avions déjà tenu compte dans la planification de notre nouveau centre de distribution des aspects comme la
consommation énergétique et les émissions de CO2, le nouvel entrepôt, malgré sa surface trois fois plus grande, consomme à peu près la même quantité d’énergie de chauffage que les anciens sites de stockage qui ont été regroupés à partir de 2008 à Neu Wulmstorf.
Début 2008, Jack Wolfskin a commencé à changer son alimentation électrique en faveur de Greenpeace Energy. Depuis janvier 2012, tous les sites allemands exploités par Jack Wolfskin achètent 100% d’électricité verte. Grâce à ce changement, la part d’émissions de CO2 provenant de la consommation énergétique des bâtiments est passée de 14,4% en 2007 à 4,4% en 2011 et l’entreprise a pu éviter l’émission de 3 648 tonnes de CO2. Par ailleurs, depuis avril 2008, Jack Wolfskin a injecté dans le réseau plus de 230 000 kWh d’électricité produite par les installations photovoltaïques.
Fin 2011, les émissions moyennes de CO2 de la flotte de véhicules de service de Jack Wolfskin étaient de 130 grammes par kilomètres et donc 23% en dessous de la valeur moyenne de 2008.
L’entreprise a ainsi atteint les objectifs de l’UE.
« Entre 2007 et 2011, le transport de marchandises était responsable d’en moyenne 73% de l’ensemble de nos émissions de CO2, majoritairement dues aux réceptions de marchandises (69%). Le point de départ principal pour diminuer nos émissions spécifiques de CO2 a été la réduction draconienne de l’aérien sur l’ensemble du fret », explique Christian Brandt.
Jack Wolfskin a réduit le poids du fret aérien et du fret maritime/aérien des réceptions de marchandises de 15,9% en 2007 à 5,4% en 2011. Jack Wolfskin transporte aujourd’hui la majorité du volume des réceptions de marchandises uniquement par voie maritime (88,2%). Pour cela, la proximité délibérément choisie de l’entrepôt central européen par rapport au port de Hambourg est un atout majeur.
Grâce à la restructuration complète des processus d’achat, à la modification des cycles de production et de livraison et à la mise en place de directives écologiques obligatoires pour le transport des marchandises à travers le monde tenant compte du choix du moyen de transport et de la planification des trajets, Jack Wolfskin a finalement réussi à diminuer de plus de 50% l’ensemble de ses émissions spécifiques de CO2.
« Nous avons diminué nos émissions spécifiques de CO2 de 56,1 kg de CO2 par 1 000 euros de chiffre d’affaires brut en 2007 à 26,8 kg de CO2 par 1 000 euros de chiffre d’affaires brut en 2011. Cela représente 52,2% de moins de gaz nocifs à effet de serre. Nous pouvons en être très fiers », déclare Christian Brandt. Le bilan CO2 du transport mondial de marchandises est effectué selon les principes du Greenhouse Gas Protocol.
Mais Jack Wolfskin fait aussi systématiquement face à ses responsabilités jusqu’au bout : pour les
émissions que l’entreprise ne peut éviter, depuis 2010 elle les compense par un large reboisement effectué par PrimaKlima-weltweit e.V. – créant ainsi en même temps de précieux espaces de vie.
Sur plus de 2,1 millions de mètres carrés, la nouvelle forêt captera pendant sa croissance en moyenne environ 100 tonnes de CO2 par hectare, par décennie.
Jusqu’à ce jour, Jack Wolfskin a planté près de 500 000 arbres. Selon les souhaits de Jack Wolfskin, les plantations seront effectuées pour un tiers respectivement en Allemagne, en Afrique du Sud et au Nicaragua. Cela permet de minimiser les risques liés aux phénomènes naturels locaux tels que les incendies de forêt, chablis ou invasion parasitaire.
Par conséquent, depuis le début de l’année 2012, Jack Wolfskin fait aussi imprimer et envoyer ses catalogues en utilisant un procédé neutre pour le climat. Ce faisant, l’entreprise s’aligne sur le Gold Standard, le plus haut standard en matière de protection du climat basé sur les principes du protocole de Kyoto.
Jack Wolfskin publie son bilan CO2 préalablement au rapport environnemental qui paraîtra cette année.