IPS Europe : Des taux de transferts ultra rapides, que ce soit en mode de réplication synchrone ou asynchrone…

Créée il y a plus de 10 ans, IPS Europe est une société spécialisée dans la prestation de services logistiques, reconnue comme leader européen de l’audit et de l’externalisation de la gestion des factures de transport. Sa clientèle est essentiellement constituée par des groupes industriels multinationaux du transport, opérant dans des secteurs d’activités diversifiés : agroalimentaire, produits de consommation courante, luxe, banque, automobile, électronique, métallurgie, emballage, médical, énergie.

L’entreprise intervient au coeur de la « Supply-Chain » et propose un ensemble de prestations innovantes, permettant à ses clients d’améliorer leurs performances logistiques et de réaliser des gains d’efficacité substantiels.

La société emploie 150 personnes réparties entre son siège social basé à Orléans en France, qui accueille un tiers des effectifs, un centre de données à Nancy, ainsi que 4 bureaux à l’international : une agence à Chennai en Inde (support client, audit, et développement des outils informatiques et de technologies web divers, utilisés en interne et/ou par ses clients), ainsi que 3 bureaux commerciaux en Allemagne (Verden), aux Etats-Unis (Nashville, Tn), et au Mexique (Mexico City), pour accompagner ses clients localement.

Ses équipes dynamiques et composées d’experts de la logistique, interviennent au quotidien dans les opérations clients et gèrent :

– L’audit des factures de transport,
– La gestion intégrée d’expéditions,
– L’organisation personnalisée du transport,
– Le pilotage des plans de transport,
– Les approvisionnements mutualisés ou non,
– Le suivi et la traçabilité des livraisons,

IPS ne dispose pas de flotte de camions ni d’entrepôts propres. L’entreprise intervient exclusivement dans la gestion de flux de données liées à la facturation des transports.

Le volume de données ainsi géré est de 2 téraoctets fin 2011

Défi
« Depuis sa création en 1999, IPS Europe se réjouit d’une évolution rapide par croissance interne et externe. En 2008, nous avons notamment racheté la société Integrated Logistic Solutions (ILS), filiale logistique du groupe Generix. De ce fait, la société avait de plus en plus de clients et de systèmes à héberger, ce qui nous a amené, il y a trois ans, à repenser complètement notre infrastructure informatique, qui reposait sur une vingtaine de serveurs d’application dédiés sous Windows et Linux », explique Olivier Zoïs, IT Manager chez IPS Europe. « Nous envisagions un projet en trois phases, à commencer par la virtualisation des serveurs, suivie par la mise en place d’un plan de continuité et la haute disponibilité en local, et enfin un plan de reprise d’activités sur un site distant ».

En 2008, IPS lance un chantier de virtualisation en mode projet avec un serveur VMware (IBM) et 3 machines virtuelles. Au bout de 6 mois, les tests se révélant concluants, la société étend la virtualisation à tous les serveurs. L’ensemble des applications (Base de données Oracle et SQL server, logiciels BI, serveur web, applications métiers, sites FTP dédiés aux clients, applications de communication), tournent désormais sur 2 serveurs IBM (M3 X3650 bi-proc Intel Xeon 6C X5670 2,9 GHz 64 Go RAM, 2 To HDD) sous VMware ESX, avec l’option VMotion et VMware Fault Tolerance.

La première phase du projet se termine début 2010.

Les machines virtuelles sont sauvegardées tous les jours et hebdomadairement, grâce à des bandes tournantes gérées par un robot de sauvegarde IBM TS3100 LTO 5.
La recherche de solutions pour la mise en place du Plan de Continuité d’Activités (PCA) en local, et du Plan de Reprise d’Activités (PRA) avec réplication vers un site de secours distant, démarre en septembre 2010.

Choix de la solution
Plusieurs offres sont prises en considération, mais les prix des solutions matérielles s’avèrent trop onéreux, allant du simple au triple voire quadruple par rapport à celui d’une solution logicielle.

La société opte alors pour une solution 100% logicielle, présentée par Guy Routier, Directeur chez JP Services (Groupe CPS), qui, connaissant bien la problématique de systèmes hébergés d’IPS auparavant, propose l’architecture suivante :

Pour le site principal à Orléans:
– 2 serveurs IBM (M3 X3650 bi-proc Intel Xeon 6C X5670 2,9 GHz 64 Go RAM, 2 To HDD) interconnectés en iSCSI, hébergeant 22 machines virtuelles (sous VMware ESX version X) ;
– Acquisition de licences et installation de 2 hyperviseurs de stockage DataCore SANsymphony-V, hébergés sur des machines virtuelles sur les deux serveurs IBM ;
– Réplication de l’ensemble des 22 machines virtuelles (dont 8 critiques) en mode synchrone (PCA) localement ;
– Réplication des 8 machines critiques en mode asynchrone vers un site de secours (PRA) à Nancy.

Pour le site de secours à Nancy :
– 1 serveur IBM et acquisition d’une licence pour un troisième hyperviseur de stockage DataCore SANsymphony-V ;
– Réplication des 8 serveurs critiques en mode asynchrone depuis le site d’Orléans.

La connexion des deux sites, distants de 440 km, repose sur une ligne fibre optique de 10 Mbps.

IPS fait entièrement confiance à Guy Routier de JP Services, et se montre également convaincue par la solution DataCore au niveau de la haute disponibilité des données en local. Elle manifeste cependant une réserve à l’égard de la réplication à distance en mode asynchrone, mais des études et tests supplémentaires sauront rassurer IPS rapidement sur ce point.

La commande est confirmée et le contrat signé en décembre 2010.

Déploiement
Le déploiement de la solution DataCore démarre début 2011. Mourad OUHALLAB, Ingénieur Système chez JP Services procède à l’installation des 2 noeuds SANsymphony-V sur le site principal d’Orléans, et un troisième noeud SANsymphony-V dans le centre de données de secours situé à Nancy.

L’implémentation de la solution DataCore n’aurait pris qu’une ou deux journées normalement. Cependant, un problème ralentit les équipes. Le buffer, une sorte de zone de stockage tampon, ne veut pas se vider entièrement, et garde constamment environ 80 Go de données, soit l’équivalent de 2 semaines de données de production, qui ne sont donc pas répliquées ni sauvegardées à Nancy, comme cela est prévu dans le cadre du projet. IPS et JP services investiguent à plusieurs niveaux. Ils ne trouvent pas d’anomalie de réseau, et les temps de réponse des machines sont également très bons.

In fine, ils font appel à DataCore en deuxième niveau de support. L’éditeur détecte un problème jamais expérimenté, vraisemblablement lié aux paramétrages de base du produit. La solution est trouvée rapidement et l’installation est terminée au bout de deux semaines. La nouvelle structure rentre en production en avril 2011, le temps d’effectuer la migration des données.

Bénéfices de la solution
La virtualisation, d’abord avec VMware au niveau des serveurs, puis avec DataCore Software pour le stockage, a permis à IPS de renouveler son infrastructure en réutilisant une partie du matériel existant pour son PRA.
Parmi les points forts de la solution DataCore, M. Zoïs met particulièrement en avant :

– L’amélioration des performances du système : le moteur de compression des données intégré dans la solution DataCore permet d’optimiser la bande passante et de réaliser des transferts de données ultrarapides, quasiment identiques que ce soit en mode synchrone ou asynchrone ;
– La rapidité d’installation (hors migration et hors problème exceptionnel rencontré par IPS) et facilité de prise en main de l’outil ;
– La stabilité du système : aucun temps d’arrêt depuis la mise en production ;
– La simplicité d’exploitation : via une console unique DataCore, on peut administrer et piloter tous les systèmes, y compris les machines VMware ;
– Un coût beaucoup plus avantageux par rapport à des solutions matérielles comparables sur le marché.

Une autre particularité du projet chez IPS : les trois hyperviseurs DataCore SANsymphony-V sont placés eux-mêmes sur des machines virtuelles, ce qui a permis à la société de réaliser des économies supplémentaires en termes d’espace, de consommations électriques et sans investir dans du nouveau matériel.

Bilan
« Nous sommes très contents de la solution DataCore. Depuis sa mise en production il y a plus de 12 mois, nous n’avons rencontré aucun arrêt de système. Mais c’est surtout en termes de gains de performance obtenus, que nous avons été le plus surpris et impressionnés », affirme M. Zoïs. « Avec une connexion fibre optique relativement restreinte (10 Mbps) entre notre site de production et le site de secours distant de 440km, et en utilisant le moteur de réplication asynchrone de DataCore, nous arrivons à des taux de transfert de données proche de zéro, quasiment équivalent à une solution de réplication en mode synchrone ».

Le cahier des charges prévoyait en effet une réplication des données du site d’Orléans au site de secours à Nancy sous 4 heures, alors que les temps de transfert constatés par IPS sont aujourd’hui de 3 à 4 secondes pour des documents courants, soit de 2 heures maximum pour les données d’applications les plus critiques.

Toute l’infrastructure d’IPS est à présent virtualisée, à l’exception de 2 AS400 qui doivent suivre en 2012. La solution DataCore est utilisée à pleine puissance (0,2 To libre sur un espace de 2 To au total), sans avoir atteint ses limites pour autant. Quand le besoin se fera sentir, IPS pourra facilement rajouter de l’espace, mais pense avoir une autonomie pour un an et demi au moins.

Projet à venir
IPS envisage d’étendre la virtualisation du stockage à ses deux AS400, dont un est utilisé en production et gère tous les processus de fret. Sur le second, hébergé chez un prestataire externe, s’effectuent les sauvegardes à froid, c’est-à-dire par remontées de bandes manuellement. Devant les risques connus d’une telle solution, que ce soit en termes d’erreur humaine ou mécanique, IPS prévoit de tester la solution Quick EDD HA, une solution de réplication pour les environnements AS400, édité par Trader’s. Le projet est prévu courant 2012.