Guide du Portage Salarial 2005.
(Dossier complet en téléchargement sur
www.guideduportage.com)
Face aux difficultés d’embauche ou de création d’entreprise il n’existe pas
de dispositif législatif permettant de répondre à une offre ponctuelle de
travail autonome ou de tester ses capacités à entreprendre sans création
préalable d’une structure juridique (entreprise individuelle, société …),
avec toutes les contraintes que cela implique. Le Portage Salarial ( parfois
appelé Gestion Salariale ou Hébergement Salarial …) pallie cette difficulté
en embauchant l’intervenant ( CDD, CDI ou contrat intermittent ) et en gérant
directement le contrat de prestation avec le client.
Portage Salarial : un nouvel accès au monde du travail
L’accueil d’un intervenant dans une société pratiquant le portage s’adresse
le plus généralement à des professionnels de haut niveau, experts,
consultants, formateurs ou prestataires de services à l’exception des
professions libérales réglementées.
Comme dans un cabinet conseil classique l’intervenant dispose d’une très grande
autonomie dans la recherche de ses clients et de ses missions.
La société de portage élabore et signe les contrats de prestations avec
les clients, gère les facturations et les recouvrements. Parallèlement le
porté signe avec l’entreprise de portage un contrat de travail classique
régi par le Code du Travail.
Pour ce service la société de portage prélève des frais de gestion sur la
facturation HT (de 5 à 15%, généralement 10%) Le solde est entièrement
affecté au paiement du salaire de l’intervenant, y compris les charges
salariales et patronales afférentes.
La rémunération est versée soit en fin de mois indépendamment des
recouvrements de factures, soit en deux étapes : un minimum conventionnel en
fin de mois et le solde lors du paiement par le client.
Les différents cas de recours au portage salarial
Selon les situations le portage peut être occasionnel et ne concerner qu’une
mission déterminée ou se situer sur une période plus longue dans le cadre de
missions récurrentes
Ce nouveau mode de travail intéresse de nombreux profils à différents
stades de leur carrière.
Le jeune diplômé désavantagé lors d’un entretien d’embauche par l’absence
d’expérience professionnelle trouve plus aisément ses premières missions avec
le portage et peut présenter ensuite un CV plus attractif.
Le portage permet à un cadre confirmé déjà en poste dans une entreprise
de saisir des opportunités ponctuelles externes à son emploi.
Par ce moyen le futur créateur d’entreprise teste en toute sécurité son
projet sans avoir à payer des charges sociales et impôts forfaitaires
déconnectés de la réalité économique aléatoire d’un démarrage
d’activité.
Les entreprises habituellement très réticentes à embaucher un salarié
au-delà de 40-45 ans apprécient l’expérience des cadres seniors ou des
retraités souhaitant garder une activité partielle en portage.
Les raisons d’un succès
Cette pratique comporte de nombreux atouts :
Les entreprises clientes préfèrent une facturation en honoraires plus
souple et moins contraignante qu’en salaires pour des petits projets.
Les portés se consacrent exclusivement à leur métier sans perdre de temps
sur des tâches administratives, comptables, fiscales et gèrent leur planning
en harmonie avec leur vie sociale. Pas de risque sur le patrimoine familial, pas
d’argent à investir. Les difficultés de recouvrement de factures sont
l’affaire de la société de portage et ne la dispensent pas de verser en fin de
mois une rémunération à son salarié.
Les ANPE constatent un nombre déjà significatif et en progression constante
de chômeurs réussissant à retrouver un emploi grâce au portage. Seule ombre
au tableau : l’ambiguïté de certaines ASSEDIC bloquant des dossiers de portés
tout en collectant les cotisations de leurs employeurs.
Différence entre intérim et portage
Contrairement à l’intérim la personne en portage salarial n’a aucun lien de
subordination avec l’entreprise cliente. L’intervenant est salarié de la
société de portage, le plus souvent un cabinet conseil ou une SSII contrôlant
le bon déroulement de des missions et assumant les éventuels risques avec le
support de son assurance responsabilité civile professionnelle.
Les critères de choix d’une société de portage.
Choisir sa société de portage revient à choisir son employeur.
Devant le nombre croissant d’entreprises pratiquant le portage il est prudent
de choisir une société adhérente soit à la Fédération Nationale du Portage
Salarial (www.fenps.fr
) soit au Syndicat National des Entreprises de Portage Salarial (www.portagesalarial.org
) qui sont dotés de règles de fonctionnement et de chartes destinées à
réguler la profession.
L’éloignement géographique de la société par rapport à son domicile n’est
pas déterminant car les échanges d’informations et de documents se font
généralement via Internet. En effet, il est fréquent que des sociétés de
portage gèrent des intervenants en poste dans des pays étrangers éloignés.
Certaines sociétés offrent des services supplémentaires tels que la
location de salles de réunion, l’impression de cartes de visite ou des
sessions de formation et d’échanges entre les salariés portés.
Pour vous aider dans ce choix le Guide du Portage propose sur son site www.guideduportage.com
un dossier complet (édition 2005) en téléchargement avec un annuaire
comparatif des sociétés.
Michel Masson
Directeur du Guide du Portage
www.guideduportage.com
Tel. 05 59 85 89 82