GRDF : en route vers le gaz vert
Le gaz vert, ou biométhane, est une révolution verte pour le marché du gaz naturel. Et il pourrait devenir un atout incontournable pour la transition écologique. Le biométhane utilise les déchets pour fabriquer de l’énergie. Cette énergie verte permet de recycler des déchets non-dangereux, de réduire la production de gaz à effet de serre et d’éviter la pollution des sols et des nappes phréatiques.
Le biométhane a les mêmes propriétés que le gaz naturel et alimente déjà bon nombre de chaudières et de plaques de cuisson au gaz dans toutes la France.
La Programmation Pluriannuelle de l’Énergie est un document qui donne les grands axes de la transition énergétique pour chaque type d’énergie. La PPE qui concerne les années 2018 à 2028 a mis l’accent sur le biométhane pour le secteur de l’énergie gaz. L’objectif étant une production de 50TWh en 2028, les projets et installations commencent à voir le jour partout en France. À titre de comparaison, en juin 2016 la production française de biogaz s’élevait à 379 MWh.
C’est le secteur agricole qui est le plus concerné par ces nouvelles mesures car il est le plus gros producteur de déchet végétal et de déchet non-dangereux. Et les agriculteurs ont tout à gagner avec le biogaz puisque, en plus de leur assurer un revenu supplémentaire, il permet la fabrication d’un très bon engrais, le digestat.
Aujourd’hui plus de 40 sites injectent du gaz vert dans le réseau de GRDF, une énergie qui permettrait de faire tourner environ 43 327 chaudières hybrides ou à condensation. GRDF souhaite s’engager durablement sur la voie du biométhane, comme le montre les objectifs de 73% de gaz vert sur le réseau d’ici 2050.