En six mois, la riposte Intervida au ravage du Tsunami… un travail herculéen !!
–Depuis janvier 2005, Intervida concentre ses efforts à Muttom (Tamil Nadu) dans le cadre d’un vaste programme de reconstruction de plus de 600 habitations. Une centaine de personnes ont trouvé la mort et 5 000 autres ont été blessées au passage du tsunami dans ce village de pêcheurs.
-L’association en accord avec le gouvernement mène des actions ambitieuses pour répondre aux nécessités vitales et relancer l’activité économique de 1 400 familles en détresse qui ont perdu toute source de revenus.
-Laurent Gerra, le prestigieux parrain de l’association, revient de l’Inde et du Bangladesh et témoigne des efforts accomplis par Intervida.
Paris, le 24 juin 2005 – Le 26 décembre 2004, un puissant raz de marée touchait les côtes de l’Asie du Sud-est et provoquait la mort de près de 300 000 personnes. Six mois après la terrible catastrophe, les survivants tentent de retrouver un équilibre de vie. En Inde, les îles Andaman et Nicobar, les états de l’Andhra Pradesh, du Kerala et particulièrement du Tamil Nadu, ont été ravagés.
Dès les premières heures de la catastrophe, le gouvernement indien et les ONG ont lancé leurs plans d’urgence. Une équipe d’Intervida s’est rendue à Chennai, capitale du Tamil Nadu, pour collaborer à la coordination des premiers secours dans cet état du Sud-est de l’Inde, où plus 8 000 personnes ont trouvé la mort, 3 400 ont été blessées et 127 000 habitations détruites.
Depuis le 3 Janvier dernier, Intervida, en collaboration avec le gouvernement du Tamil Nadu, concentre ses efforts pour la reconstruction de Muttom, village de pêcheurs de la région de Kanyakumari, où la moitié des habitants requéraient une aide de première urgence. Après avoir distribué des produits de toute première nécessité à quelque 2 500 personnes, procédé à l’installation de campements pour abriter provisoirement les victimes, Intervida a pris en charge les 418 familles ainsi logées. Elle a immédiatement mis en place des équipements vitaux, ouvert des points d’eau, construit un dispensaire qu’elle a équipé avec le matériel de base (mobilier et appareillage) en coopération avec un hôpital local.
Rendre à ces familles une vie décente, tel était l’objectif prioritaire d’Intervida qui a établi un vaste programme de reconstruction. C’est ainsi que les entreprises mandatées ont déjà rénové 156 maisons dont 90% sont fonctionnelles et terminent la réhabilitation et la construction de 456 autres. Parallèlement, Intervida s’est attachée à relancer les activités économiques de ce village de pêcheurs. Elle a participé à la remise en état de 130 barques et a offert 9 000 kilos de filets de pêche avec des flotteurs et des cordages. Les pêcheurs qui survivent grâce aux rations alimentaires offertes par Intervida chaque mois à plus de 1 000 familles, n’attendent plus que le moment propice pour reprendre la mer.
Intervida a enfin procédé à la rénovation de l’école du village qui accueille plus de 1 200 élèves du primaire et du secondaire. Elle a également fourni du matériel scolaire à chacun.
Début juin, au cours d’un voyage en Inde et au Bangladesh, Laurent Gerra a souhaité au cours de son périple consacrer quelques jours à Muttom. « L’élan de générosité suscité par le tsunami en Asie du Sud en décembre dernier a généré des dons énormes : six mois plus tard, il est temps de faire un premier bilan de l’utilisation faite sur place de cet argent», soulignait l’humoriste à Associated Press la veille de son départ.
A son retour, il peut témoigner de l’avancée des travaux de reconstruction qui valent à Intervida une reconnaissance infinie et une grande popularité dans cette région. Parmi les moments forts de sont voyage, l’un a été de voir les pêcheurs reprendre une vie normale. « Le soir, ils étaient tous sur la plage autour de leurs barques, à discuter. Ils rafistolaient leurs filets, nettoyaient leurs bateaux. Je sentais qu’une grande solidarité les unissait, a-t-il confié à son retour à l’Agence Gamma. Une vraie vie de village », à laquelle l’humoriste est particulièrement sensible, étant lui-même originaire d’un village.
Le succès de cette opération repose sur la réactivité de l’organisation face à la catastrophe, au déploiement de moyens appropriés et à l’expertise de spécialistes envoyés sur place. Le gouvernement indien, qui a invité l’association a présenté son travail à New Delhi, la capitale du pays, dans les semaines à venir, a mis en avant « la qualité du travail d’Intervida à Muttom » et a conseillé « aux autres ONG sur place de suivre son exemple ».
L’ASSOCIATION INTERVIDA EN FRANCE
INTERVIDA est une association loi 1901 apolitique et laïque, créée en octobre 2003 à Paris. Son objectif est d’améliorer les conditions de vie des enfants et des minorités dans les pays du Tiers Monde. L’association met en place des projets de développement sur le long terme dans les domaines de la santé, de l’alimentation, de l’éducation afin de rendre la population autonome en Bolivie, au Guatemala, au Pérou, au Salvador, au Nicaragua, en Inde, au Bangladesh et au Mali. Aujourd’hui, plus de 450 000 familles en Europe aident 3,5 millions de personnes de ces pays grâce au parrainage d’enfants.
Les équipes d’urgence d’Intervida, formées de professionnels de la santé et de logisticiens, ont l’expérience des situations de crise pour être intervenues ces dernières années lors de catastrophes humanitaires : les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la capitale bolivienne de La Paz en 2002, la vague de froid qui a frappé le Pérou la même année, ou encore les tremblements de terre qui ont dévasté Le Salvador, l’Inde et le Pérou en 2001.
Photos de Muttom et interview Laurent Gerra disponibles à l’Agence Gamma
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