Confinement : quel impact sur le marché immobilier ?

Avec le contexte sanitaire actuel et les retombées économiques qui en découlent, le confinement a eu un impact notable sur le quotidien. Bon nombre de secteurs professionnels ont dû s’adapter, notamment le marché de l’immobilier. Quelles sont les conséquences sur les transactions, ainsi que sur le comportement des acheteurs et des vendeurs ?

Qu’il s’agisse de l’immobilier à Tours ou dans une autre agglomération, près de 70 % des acquéreurs et plus de 80 % des vendeurs comptent mener leur projet à terme, sans report envisagé.

En revanche, un tiers des personnes concernées souhaitent le modifier pour répondre à de nouvelles attentes :

• L’achat ou la recherche d’une maison (60 %) ;
• La présence d’un espace extérieur, cour ou jardin (25 à 35 %) ;
• Le changement de domiciliation régionale et départementale (6 à 10 % supplémentaire) ;
• L’absence de vis-à-vis avec le voisinage et la voie publique (10 %).

De même, les demandes de logements en copropriété enregistrent une baisse d’environ 9 %. On parle également d’exode vers les campagnes pour délaisser la promiscuité des grandes villes. L’Île-de-France et Paris sont particulièrement représentatifs de ce constat avec un projet de départ pour 25 à 33 % des potentiels acquéreurs. Cela concerne les résidences principales et secondaires.

En ce qui concerne la qualité de prestations des agences, on remarque un net renforcement des attentes initiales. Cela vaut aussi bien pour le marché immobilier de Reims, comme ailleurs. Sur ce point, il n’y a donc pas de différences entre les petites villes et les grandes agglomérations.

On distingue alors ces tendances :

• Le suivi personnalisé du professionnel (40 à 45 %) ;
• Les conseils d’un expert (50 à 60 %) ;
• Des prestations à distance (35 à 37 %)

De la simple consultation d’une annonce pour un bien immobilier à Toulon à la concrétisation de la transaction, cela implique des outils numériques plus performants et le concours d’un interlocuteur dédié.

Que l’on se penche sur l’immobilier à Nancy ou dans toute autre ville, le marché national marque un regain d’intérêt pour les propriétés à la campagne. Les régions les plus proches de la capitale, comme la Bretagne ou la Normandie, présentent même une pénurie de biens face à la demande des Franciliens.

Ce n’est pas tant l’appréhension d’un second confinement qui prévaut, mais plutôt une volonté de modifier ses habitudes afin de gagner en qualité de vie.