APX implémente, maintient et upgrade la solution d’archivage de l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (IFREMER)
Pour l’Ifremer, l’archivage est une mission critique qui nécessite une attention de tous les instants. Sans la gestion au quotidien de l’archivage des milliers de données de recherches arrivant à l’Ifremer, des années de travail seraient définitivement perdues.
L’Ifremer, Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer, contribue par ses travaux et expertises à la connaissance des océans et de leurs ressources, à la surveillance du milieu marin et littoral et au développement durable des activités maritimes. Il conçoit et met en oeuvre des outils d’observation, d’expérimentation et de surveillance, et gère la flotte océanographique française pour l’ensemble de la communauté scientifique.
Seule structure de ce type en Europe, l’Ifremer est source de connaissances, d’innovation, de données de surveillance et d’expertise pour le monde de la mer, à la fois en matière de politique publique et en matière d’activité socio-économique.
L’Ifremer a adapté son mode de fonctionnement afin de pouvoir élaborer des projets complexes. L’institut s’est donc organisé par thèmes et par programmes afin de couvrir la totalité de ses activités : recherche, étude, développement technologique, surveillance, expertise et valorisation.
Campagnes océanographiques, observatoires sous-marins, systèmes de mesure autonomes ou encore satellites génèrent un flot continu de données qui demande à l’Ifremer une attention particulière sur le stockage et l’archivage. Cette plateforme d’infrastructure revêt donc une importance capitale car des années d’études et d’observations seraient perdues si la solution d’archivage de l’institut dysfonctionnait.
L’archivage, une mission critique pour l’Ifremer
Fort de ses nombreux chercheurs présents sur chacun des 27 sites implantés sur le littoral français (en Métropole et Outre-mer), l’Ifremer génère tous les jours des milliers de données qui sont sauvegardées et pour certaines, archivées. L’archivage est ainsi une mission critique nécessitant une attention particulière. Des années entières de travail et de recherches sont donc conservées par la solution d’archivage de l’Ifremer, une responsabilité de poids pour l’institut.
Mi-2006, le prestataire en charge de l’archivage décidant d’abandonner cette activité, l’Ifremer lance un appel d’offre avec un cahier des charges très contraignant, compte tenu de l’importance majeure que revêt l’archivage pour l’institut. Parmi les contraintes clés, figurent le maintien des fonctionnalités existantes et de l’ergonomie de l’application, la sécurisation des données via leur duplication et la récupération de l’historique. Ainsi, le cahier des charges requiert l’écriture en double, avec deux robots enregistrant les données en simultané dans deux bâtiments distincts, le tout relié par un SAN.
En plus de ces contraintes, l’Ifremer souhaitait garder son avance technologique en la matière en bénéficiant d’une solution d’archivage performante. Ainsi, le futur prestataire devait concevoir une solution capable d’archiver 20 téraoctets de données fin 2006 et se projeter jusqu’à un total de 100 téraoctets fin 2007. Cette forte montée en charge de l’archivage devait cependant avoir une répercussion limitée pour l’institut en termes de coûts d’exploitation. En octobre 2006, l’Ifremer choisissait APX comme prestataire : « Nos interlocuteurs chez APX ont tout de suite compris l’enjeu que représente l’archivage pour nous, Ils nous ont en outre présenté des solutions prenant clairement en compte nos besoins exponentiels de volumétrie, et ce avec une maîtrise parfaite des coûts de maintenance et de licence », précise Alain Iliou, Responsable de la Sauvegarde et de l’Archivage de l’Ifremer.
Une implémentation rapide et une montée en charge de l’archivage préparée
APX s’est donc appuyé sur les solutions de HSM « SAMFS » et d’archivage « Object Archive » pour bâtir et implémenter la solution d’archivage spécifique à l’Ifremer. L’idée de départ consistait à intégrer la solution dans une interface web, sous intranet, afin de permettre à la fois une utilisation ouverte à tous les utilisateurs, mais également une automatisation maximale. Mise en production dès la mi-2007, et après quelques mois de fonctionnement sans encombre, la solution a été définitivement adoptée.
APX avait largement anticipé les futures montées en charge, allant au-delà des contraintes du cahier des charges de l’institut. Prévu à l’origine pour supporter un archivage de 100 téraoctets fin 2007, la solution supporte déjà aujourd’hui 150 téraoctets. La masse des données scientifiques collectées et rassemblées obligent cependant l’Ifremer et APX à prévoir le doublement de cette capacité d’ici à 20 mois. 2012 verra donc une mise à jour de la robotique et le remplacement de certains équipements.
« L’archivage est essentiel pour l’Ifremer, il s’agit en effet de l’ensemble de la propriété intellectuelle de l’institut. Nous devons nous assurer de la sécurisation de la plateforme et de la conservation des données archivées », indique Michel Ruaud, Ingénieur commercial APX.