11 octobre 2006 : Journée Mondiale pour la Prévention des Catastrophes Naturelles
INTERVIDA entame des programmes de prévention des catastrophes naturelles auprès des populations vulnérables.
La Journée Mondiale pour la Prévention des Catastrophes Naturelles est l’occasion de rappeler l’importance de coordonner les stratégies pour réduire l’impact des catastrophes naturelles, notamment de réduire les pertes humaines, mais aussi des biens sociaux, économiques et environnementaux des communautés les plus vulnérables.
Chaque année, plus de 200 millions de personnes sont touchées par des désastres naturels, la plupart du temps liés à des phénomènes d’origine hydrométéorologiques. Même si les moyens mis en place pour pallier aux conséquences se sont améliorés, la gestion des risques reste un défi mondial.
Une des régions les plus touchées par les phénomènes naturels est le sud-est asiatique. Tant par leur situation géographique que par leur vulnérabilité, les communautés de cette zone subissent régulièrement des tempêtes, des inondations, des tsunamis, des cyclones et typhons, des irruptions volcaniques, phénomènes accentués par les dérèglements climatiques de ces dernières années.
C’est pourquoi INTERVIDA mise sur la prévention des désastres naturels et entame des programmes de prévention dans les pays asiatiques où elle intervient, afin de réduire leur vulnérabilité face aux risques. Pour INTERVIDA, les catastrophes naturelles sont inévitables, mais non pas les pertes humaines et économiques qu’elles provoquent.
Aux Philippines, où l’activité volcanique est très active et les typhons fréquents, INTERVIDA a mit en place un programme de prévention et d’actions pour faire face aux désastres. Les communautés sont informées des risques encourus et des premiers pas à suivre pour limiter les dégâts et coordonner l’assistance aux victimes. Il s’agit entre autres, de l’élaboration d’un manuel décrivant les procédures à suivre lors de catastrophes naturelles. INTERVIDA identifie également les endroits qui peuvent servir d’abris aux communautés menacées. En cas de désastre, l’association peut intervenir en collaboration avec les autorités locales pour coordonner les opérations de réhabilitation et de reconstruction. Des réseaux de contacts sont mis en place pour pouvoir diagnostiquer rapidement l’étendue des dégâts et des pertes humaines.
Le travail d’INTERVIDA ne se limite pas à la prévention, puisque qu’en Inde, les équipes d’urgence d’INTERVIDA sont rapidement intervenues à Muttom, après le tsunami du 26 décembre 2004. INTERVIDA a réhabilité ce village de pêcheurs de 10 000 habitants en reconstruisant et réhabilitant des maisons, en distribuant du matériel de pêche ou des équipements permettant la reprise de la vie économique.