Bonus et part variable dans les rémunérations : les entreprises technologiques montrent le chemin
« Bonus et part variable dans les rémunérations : les entreprises technologiques montrent le chemin »
C’est ce que révèle la première étude de rémunération dédiée aux entreprises technologiques, réalisée par TocamakSearch.
Deux grandes tendances ressortent de l’enquête :
– La généralisation de la part variable de la rémunération et l’intéressement aux résultats à tous les niveaux de responsabilité
– Le niveau des rémunérations dans les entreprises technologiques reste élevé.
TocamakSearch (www.tocamaksearch.com), cabinet de conseil en Ressources Humaines, publie les résultats de la première enquête qualitative réalisée auprès des Responsables Recrutement et des Dirigeants de 52 entreprises technologiques françaises à forte croissance dans les domaines de l’édition de logiciels, des plate-formes de services en ligne ou de la prestation de services technologiques.
L’intégralité des analyses et données chiffrées de cette enquête sont disponibles sur simple demande.
Le poids de la partie variable prend de l’ampleur
« L’attribution d’un élément variable dans la rémunération d’un salarié s’applique même à partir d’un niveau relativement bas de responsabilité et son mode de calcul devient de plus en plus complexe » explique Philippe Czwojdzynski, Responsable de l’offre conseil en rémunération chez TocamakSearch. L’enquête de rémunération effectuée par TocamakSearch révèle que la partie variable s’élève en moyenne à :
· 5 % (jusqu’à 10%) du salaire de base moyen (38 000 Euros) pour les ingénieurs en développement.
· 19% du salaire de base moyen (56 000 Euros) pour les Responsables Marketing
· 25 % du salaire de base moyen (48 000 Euros) pour les Chefs de Projet informatique
Pour les ingénieurs commerciaux, on note que la tendance est la même que dans d’autres secteurs : une part importante de la rémunération de cette population est variable, jusqu’à 60 % de la rémunération totale qui s’élève en moyenne à 57 000 Euros.
« Outre le versement de primes, on relève une deuxième pratique au travers de l’attribution de stock options », ajoute Philippe Czwojdzynski. « C’est particulièrement le cas pour les Chefs de Projet informatique, dont 65 % bénéficient de stock options ».
« L’attribution d’une partie variable dans les rémunérations se généralise pour coller au contexte économique et aux spécificités des entreprises technologiques » confirme Vincent Gadonneix, Directeur du Pôle Internet Bertelsmann Information Professionnelle.
Des niveaux de rémunération globalement élevés
3 facteurs expliquent ce phénomènes : le haut niveau de formation des professionnels du secteur, leur grande polyvalence et la rareté de certains profils.
« Pour faire face à des problématiques qui leur sont propres, comme la haute technicité des solutions proposées, la forte croissance et la révision des modèles économiques, les sociétés technologiques sélectionnent des candidats faisant preuve d’une grande polyvalence et d’une flexibilité totale ce qui contribue à maintenir les rémunération à des niveaux élevés » explique Marie de la Roche Kerandraon, Directeur de TocamakSearch.
Ainsi, les sociétés technologiques sont fortement consommatrices de bac + 5 et plus. Par exemple, la population des ingénieurs en développement est issue à 60 % d’une école d’ingénieur.
Certaines ressources restent rares et chères. On constate par exemple actuellement sur le marché la rareté du profil d’ingénieur en développement senior. Le poste d’ingénieur en développement est souvent “le” premier poste occupé par des ingénieurs souhaitant évoluer au sein de ce type de société. Ils ne restent en moyenne qu’un an dans ce poste avant d’intégrer d’autres fonctions, ce qui contribue à la rareté des profils seniors.
On constate néanmoins des différences importantes sur certaines fonctions. C’est le cas des ingénieurs en développement ou encore des chefs de projets informatiques. « Ces écarts de salaires peuvent s’expliquer par la flambée des rémunérations proposées il y a deux ans » commente Marie de la Roche Kerandraon. «la non homogénéité des grilles de salaire demande bien souvent une remise à plat du système de rémunération au sein des entreprises du secteur », ajoute Marie de la Roche Kerandraon.
L’enjeu de la politique salariale : être au rendez-vous de la reprise économique
« Dans le contexte actuel, de ralentissement économique et parfois de situation précaire pour certaines entreprises, les compétences critiques représentent une chance de rebond, voire de “survie”, indéniable pour les entreprises. Aussi, pour se donner les moyens d’être au rendez-vous de la reprise économique, et malgré l’augmentation du nombre de ressources disponibles sur le marché, la plupart des entreprises sont devenues plus sélectives et se disputent les meilleurs profils. Elles n’hésitent pas également à repenser leur politique de rémunération où tous les mécanismes d’incitation prennent leur valeur, car ils favoriseront la rétention des meilleurs talents » conclut Xavier Fouquerand de la société Coba Technologies.
L’échantillon :
L’étude du premier semestre 2002 a été effectuée auprès d’un panel de 52 entreprises technologiques françaises à forte croissance de moins de 300 personnes :
· 47 % des 52 sociétés appartiennent au secteur d’activité des Editeurs de logiciels : ERP et applications de gestion (CRM, groupware, décisionnel…), infrastructure (EAI, sécurité, administration réseaux…), technologies et outils de développement pour le multimédia, informatique embarquée et technologies “wireless”, informatique industrielle (GPAO).
· 30 % des 52 sociétés appartiennent au secteur d’activité des Prestataires de Services : SSII (intégration, régie, conduite de projets), conseil en architecture, infogérance/hébergement/ASP, conseil en Marketing et agences de commmunication.
· 23 % des 52 sociétés appartiennent au secteur des Plate-forme de Services en Ligne : plate-forme d’intermédiation, ISP/fournisseurs d’accès, e-commerce, fournisseurs de contenu en ligne.
A propos de TocamakSearch
TocamakSearch est le seul cabinet de conseil en Ressources Humaines créé par une société d’investissement, Tocamak Venture Group. TocamakSearch a été fondé afin de pourvoir les postes clé des entreprises à forte croissance, dont la problématique RH correspond à des besoins spécifiques et nouveaux. En 2001, TocamakSearch a accompagné plus de 25 clients – éditeurs de solutions logicielles, sociétés de services informatiques ou directions technologiques de grands groupes – au cours de missions de conseil en recrutement ou de conseil en rémunération.
Pour plus d’information : www.tocamaksearch.com