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Date Communiqué de Presse : 25 mars 2009


communiqué de presse

Polar à paraître en avril 2009

Franck, ex-footeux, a lâché sa carrière à cause de ses genoux torpillés par les blessures, pour devenir un flic sans vocation détaché aux tâches de police scientifique dans un commissariat parisien. Une femme fait appel à lui afin qu’il retrouve son fils Mathieu qui a disparu mystérieusement depuis trois jours. Franck, qui a connu la femme et l’enfant quelques années auparavant, accepte de prendre quelques jours de vacances pour mener sa propre enquête avec la seule information dont il dispose : un SDF surnommé le Sanglier a été aperçu avec la montre de Mathieu attachée au poignet. Sa traque le conduira au coeur d’une nuit végétale, près de Bibracte, la capitale celte, dans le parc régional du Morvan, une forêt sombre peuplée de légendes et d’ours ; il lui faudra mettre toutes ses connaissances de police scientifique et son énergie de footeux pour arracher à la forêt et au mutisme des gens du cru un indice qui le conduirait sur la piste de Mathieu.

L’AUTEUR

Originaire de la Nièvre, Laurent Rivière exerce dans le milieu sportif et culturel. Après avoir publié des nouvelles et écrit quelques textes de théâtre, voici son premier roman.

extrait
J’ai reposé L’Équipe Magazine que je feuilletais assis sur la banquette du taxi en me disant que le spectacle du sport était désolant. Pourtant, j’ai grandi dans ce milieu, avec mon père qui ne me parlait pas, mais s’adressait à moi les lendemains de match pour me confier des proverbes. « Pour tirer un penalty, il suffit de penser que tu fais une passe au poteau. » En dehors de ces paroles, je n’ai pas reçu d’éducation. Sans orientation, sans guide, j’aurai pu devenir n’importe quoi… Mes parents ne s’en sont jamais rendu compte. Et peut-être que, finalement, je suis devenu n’importe quoi
« Alors, comme ça vous êtes flics ? » Je n’ai pas répondu au chauffeur, je l’avais alpagué entre deux courses afin qu’il me conduise rue d’Alésia, l’affaire pressait et il ne restait plus une voiture de service disponible. Il m’a arrêté devant le numéro transmis par le standard, j’ai réglé la course et empoché le reçu qu’il a signé d’un gribouillis. Je suis entré au 23, le vieil immeuble possédait un escalier de bois recouvert d’une moquette rouge miteuse et le plâtre des murs s’écaillait sur un coup d’ongle. La minuterie a oscillé bruyamment quand l’agent qui me précédait a enclenché la lumière. Les globes diffusaient un éclairage palot à peine suffisant pour regarder l’heure à sa montre. « C’est là » m’a dit l’agent. J’ai remarqué une inscription sur la porte, pas un signe criminel codé comme le quatre barré du polar
mythique de Fred Vargas, mais cinq lettres autocollantes rouges collées en diagonale : L-A-U-R-A.