Clients lésés de La Centrale du Cuisiniste (Albi et Fenouillet), comment faire ?
Les Magasins “La Centrale du Cuisiniste” à Aucamville (ACR) et à Albi (LBJ Kitchen Design) ont fermé définitivement. Beaucoup de clients se retrouvent coincés pour les pièces détachées, les livraisons en cours et les acomptes déjà débités.
Tout d’abord, une chose est évidente : ces structures, SARL indépendantes l’une comme l’autre, ont toutes les deux fait faillite. Dans ce cas, les créanciers prioritaires sont l’Etat et les salariés de l’entreprise. Il est par conséquent rare pour un fournisseur ou un client de pouvoir récupérer ses créance, ses produits ou ses acomptes. Si la raison de la faillite est donc différente de celle, encore bien dans la mémoire des consommateurs, qu’ont connue les cuisinistes Vogica (défaut de fournisseur), les conséquences pour les clients sont les mêmes. Cependant, la défaillance ne venant pas des fournisseurs de ces magasins, certains problèmes vont pouvoir être solutionnés.
Les garanties
Les appareils électroménager vendus par la Centrale du Cuisiniste sont couverts par une garantie fournisseur de 2 ans ; pièces, main-d’oeuvre et déplacement. cette garantie n’est pas le fait du revendeur, mais du fabricant et de son grossiste. En cas de panne, les utilisateurs peuvent dont contacter le service après-vente du fabricant (voir les sites internet correspondants), leur facture de cuisine fait office de bon de garantie.
Les compléments ou pièces détachées de meubles
Si vous souhaitez compléter votre cuisine achetée dans l’un de ces magasins, comment faire ? Il suffit de faire appel à un revendeur proposant les mêmes gammes de meubles, mais à la santé financière plus équilibrée. La franchise “Centrale du Cuisiniste” n’ayant jamais eu suffisamment de magasins pour obtenir des conditions intéressantes pour ses revendeurs, ceux-ci peuvent à leur tour difficilement être compétitifs auprès de leur public, ce qui a sans doute contribué à la défection des magasins d’Albi et d’Aucamville/Fenouillet, dans une région toulousaine qui ne manque pas de cuisinistes… Frédéric Marty, Directeur de Cuisine 16 à Angoulême et ancien fanchisé de la marque, témoigne : “J’ai quitté La Centrale du Cuisiniste à cause des royalties.” D’après certaines estimations, de 10.000 à 20.000 euros par an de charges pour un seul magasin, “cela peut suffire à le mettre en difficulté”, continue-t-il. “Nous travaillons toujours avec les mêmes fournisseurs, mais à des conditions plus intéressantes.” Un bon plan donc, pour ceux qui cherchent un complément.
Les commandes en cours
Si les acomptes versés par les clients des deux magasins incriminés sont considérés comme définitivement perdus, il est éventuellement possible de récupérer la marchandise commandée à moindre coût. En effet, si le fabricant a déjà fabriqué les meubles ou les plans de travail (les cuisines sont fabriquées à la demande et par client, il n’y a pas de stocks pour les cuisines haut-de-gamme à cause du nombre important de possibilités), il sera probablement intéressé pour les revendre, à un tarif préférentiel, à un autre de ses revendeurs. Le magasin d’Angoulême a ainsi pu livrer des cuisines commandées à l’origine par celui d’Albi ou de Toulouse, “les clients ont cependant choisi d’assurer la pose eux-même ou de prendre un artisan de Haute-Garonne, le coût du déplacement d’un poseur depuis la Charente aurait été trop important”.