Changement de cap en Bolivie : le nouveau président élu, Evo Morales, est le premier indigène à diriger le pays.
Le nouveau président bolivien, un indien de l’ethnie des aymaras, représente un espoir pour 62% de la population bolivienne qui est indigène, la population la plus démunie du pays qui souffre des plus grandes inégalités.
Même si ses intentions sont très controversées notamment à cause de son soutien aux paysans « cocaleros », les indigènes de Bolivie réalisent aujourd’hui qu’ils peuvent s’impliquer activement sur la scène politique bolivienne.
La Bolivie qui compte une population de 9 millions d’habitants, enregistre une croissance de son PIB de 0.3% par an. Le Rapport Mondial sur le Développement Humain du PNUD (Programme des Nations-Unies pour le Développement), indique que si la tendance se maintient, le pays mettrait 178 ans pour sortir de l’extrême pauvreté, ce qui veut dire que 9 générations seront obligées de survivre dans la misère avant de connaître une amélioration de leur niveau de vie.
Les populations indigènes sont les plus touchées par la pauvreté et les inégalités. Par exemple, en Bolivie, 2 millions de familles indigènes se partagent 5 millions d’hectares de terres agricoles, alors que 100 familles de grands propriétaires disposent de 25 millions d’hectares de terres. Le produit de la terre représente la seule source de revenus des familles démunies qui survivent avec moins de 70, voir 50 centimes d’euros par jour.
Face à ce constat, Intervida s’efforce de mener à bien des projets de développement durable et des programmes éducatifs, à l’attention des jeunes. Il faut savoir que 60% de la population bolivienne est constituée de jeunes de moins de 25 ans. Ces derniers représentent la future main d’oeuvre et l’avenir du pays ; l’éducation et la formation constituent donc la priorité de l’association.
A el Alto, banlieue de la capitale bolivienne La Paz, 75% de la population a moins de 35 ans, dont 53% moins de 19 ans. La jeunesse est confrontée à 3 types de discriminations : économique et sociale du fait qu’elle vit dans une banlieue pauvre et marginalisée, culturelle car elle est constituée d’indigènes et de migrants et générationnelle puisque la jeunesse est systématiquement considérée comme une source de problèmes.
Consciente de cette réalité, Intervida offre aux adolescents une formation qui leur permet d’accroître leur compétences pour se placer avec de nouveaux atouts sur le marché du travail. Les centres culturels d’Intervida proposent par exemple des cours d’informatique aux 48 500 familles bénéficiaires des projets d’Intervida. Les centres proposent également des formations en gestion et animation culturelle, afin de professionnaliser et pérenniser la culture et les traditions locales.
Dans tous les cas, Intervida concentre ses efforts dans la réalisation de projets permettant aux populations indigènes de subvenir à leurs besoins et grâce à l’éducation, de s’impliquer sans complexes dans l’avenir de leur pays.
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À PROPOS D’INTERVIDA
L’ASSOCIATION INTERVIDA est une association Loi 1901, apolitique, non confessionnelle et indépendante. Son objectif est d’améliorer les conditions de vie de milliers d’enfants et de leurs familles dans les zones les plus défavorisées de la planète. Elle intervient au Pérou, en Bolivie, au Guatemala, au Salvador, en Inde, au Bangladesh et au Mali. Actuellement, plus de 400 000 familles en Europe soutiennent plus de 3 millions de personnes dans ces pays, en parrainant des enfants.
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