INTERVIDA rappelle qu’un tiers de la population urbaine mondiale vit dans des bidonvilles insalubres
2 octobre 2006 : Journée Mondiale de l’Habitat
À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Habitat, célébrée cette année sur le thème « Les villes, aimants de l’espoir », INTERVIDA se joint aux Nations Unies pour dénoncer la prolifération des bidonvilles qui accueillent un tiers de la population citadine, soit un milliard de personnes. Ce chiffre inquiétant devrait se multiplier par deux dans les 30 prochaines années.
Depuis les années 1950, la population des villes a considérablement augmenté, la plupart du temps sans planification urbaine, entraînant l’augmentation du nombre de bidonvilles insalubres, ne disposant pas des services de bases et exposant les habitants à l’insécurité et aux problèmes de santé récurrents.
La ville bolivienne de El Alto, où INTERVIDA travaille depuis 1997, en est l’illustration parfaite. El Alto était un petit quartier pauvre, point de passage provisoire sur le chemin parcouru entre les zones rurales et la capitale La Paz. Bien que située à 4 100 mètres au dessus du niveau de la mer et avec des conditions climatiques pénibles, une partie de la population migrante a fini par s’y installer définitivement et El Alto a grandi rapidement jusqu’à devenir une ville autonome de la Paz. En outre, la Paz est passée de 11 000 habitants en 1950 à 850 000 habitants aujourd’hui.
La croissance accélérée de El Alto n’a pas été planifiée et la ville manque cruellement d’infrastructures. Elle est devenue une des villes les plus pauvres de Bolivie, où 30% des habitations n’ont ni électricité, ni eau, ni canalisation d’égouts. Seulement 46% de la population dispose d’un système d’égouts et seulement 21% des habitants ont une assurance maladie.
El Alto est également constituée d’une population jeune : près de 95% de la population a moins de 30 ans, dont 53% a moins de 19 ans. La plupart des habitants sont en âge d’être scolarisé et doivent parallèlement trouver des revenus. El Alto compte 260 000 écoliers de la maternelle au secondaire et chaque année, 19 000 nouveaux enfants intègrent le système scolaire.
87% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Une des priorités d’INTERVIDA est donc de proposer des espaces éducatifs pour pallier à l’inexistence des infrastructures scolaires. INTERVIDA rénove les salles de classe et développe les services d’hygiène de base afin de proposer aux enfants un environnement adapté pour étudier en toute sérénité. De plus, l’amélioration des services d’hygiène permet de diminuer les risques de contaminations et de propagation des maladies.
INTERVIDA a également ouvert son propre collège qui accueille aujourd’hui 600 enfants. Ils peuvent ainsi poursuivre leurs études dans le secondaire, accompagnés activement par leurs parents sensibilisés par les campagnes d’INTERVIDA.
Contact INTERVIDA :
Vanessa Voleau
Courriel : rpresse.fr@intervida.org
Tél : 01 58 51 10 10
www.associationintervida.org
L’ASSOCIATION INTERVIDA est une association Loi 1901, apolitique, non confessionnelle et indépendante. Son objectif est d’améliorer les conditions de vie de milliers d’enfants et de leurs familles dans les pays en développement. Elle intervient au Pérou, en Bolivie, au Guatemala, au Salvador, en Équateur, en Inde, au Bangladesh, aux Philippines et au Mali. Actuellement, 400 000 familles en Europe soutiennent plus de 4 millions de personnes dans ces pays, en parrainant des enfants. PARRAINER UN ENFANT – 08.1000.2000