Quand internet vient en aide aux artisans traditionnels japonais
L’artisanat japonais, pourtant mondialement reconnu pour son savoir-faire et sa singularité, est en train de disparaitre lentement. Un programme d’échange entre Paris et Kyoto a débouché sur la création d’une boutique en ligne afin de le populariser auprès des français.
L’artisanat japonais comporte de nombreuses disciplines, comme les kimonos, les estampes, les produits laqués, les sabres, les éventails ou les poupées traditionnelles, comme les poupées kokeshi. Chaque branche est elle-même divisée en écoles, et chaque maître fait varier les techniques de son école. Cette diversité est tout le charme de l’artisanat, puisque c’est ce qui le sépare de l’industrie.
Pourtant, cette diversité est sur le point de disparaître. La baisse de la demande (-70% pour les kimonos depuis les années 60) due aux changement de mode et à l’évolution de la société japonaise, a déjà fait fermer un grand nombre de maisons d’artisans. Mais la véritable menace est plus subtile : par manque de débouchés, les artisans n’ont pas pris d’apprentis et les savoir-faire risquent de disparaître avec la mort des maîtres actuels.
Le gouvernement japonais, embourbé dans une crise économique qui dure depuis plus de vingt ans, a d’autres priorité. Seuls quelques élus locaux ont décidé d’agir. Par exemple, un échange entre les Chambres de Commerce de Paris et de Kyoto a débouché sur la création d’une boutique en ligne et d’un blog sur le Japon afin de faire connaître l’artisanat japonais en France et d’ouvrir le marché français aux artisans japonais.
Pour tout renseignement supplémentaire, rendez-vous sur Kyototradition, boutique d’artisanat japonais traditionnel. Vous pouvez d’ailleurs y trouver un article qui approfondi cette problématique sur le blog, article qui se nomme L’artisanat traditionnel japonais est-il en voie de disparition ?