70% des décideurs informatiques européens voient le Brexit comme une opportunité
La France, la Belgique, l’Italie et la Suisse sont les plus enthousiastes au retrait de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne, dans leurs prévisions pour 2018
Paris, 6 novembre 2017 – Interoute, fournisseur de réseau et de Cloud mondial, révèle les résultats d’une étude montrant que près des deux tiers (63%) des entreprises en Europe prévoient une forte croissance pour l’année à venir. La France est même légèrement plus optimiste que la moyenne européenne avec 65% de décideurs informatiques envisageant une forte croisssance de leur activité. Les revirements politiques sont vécus comme source d’opportunités pour les pays et les entreprises capables de s’adapter : une moyenne de 70% pense que la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne est un facteur favorable pour leur entreprise.
Dans cette étude ayant recueilli les témoignages de plus de 800 décideurs informatiques européens, la confiance en l’avenir est la plus forte, dans ce contexte de sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne, en France (83%) et en Belgique (78%), la plus basse en Suède (49%). Même s’il est généralement vu de manière positive en Europe, 63% des décideurs informatiques interrogés pensent que le Brexit peut conduire à une dissolution de l’Union Européenne. Cette conviction est particulièrement forte en Allemagne (78%), en France (70%) et en Italie (66%).
Pourcentage de sondés tout à fait d’accord avec le fait que la sortie de l’UE de la Grande-Bretagne est une opportunité Pourcentage de sondés pensant fortement que le Brexit peut conduire à une dissolution de l’UE France 83% 70% Allemagne 67% 78% Danemark 70% 46% Italie 76% 66% Suède 49% 59% Pays-Bas 63% 60% Belgique 78% 60% Suisse 74% 64% Moyenne européenne 70% 63%Dans ce climat politique instable, 95% des personnes interrogées admettent que le Brexit a eu un impact particulier dans leurs prises de décisions. 96% estiment que l’instabilité générale (les politiques étrangères américaine et russe par exemple) ont influencé leurs orientations. Forcée de s’adapter à un monde changeant, la majorité des décideurs informatiques a modifié ses choix d’infrastructure pour apporter plus d’agilité. En France, dans la même proportion que dans l’ensemble de l’Europe, trois entreprises sur cinq (61%) ont entrepris des projets de transformation digitale.
En Europe, les principales motivations pour adopter une transformation digitale sont la réduction des coûts en améliorant les processus (46%), l’amélioration de l’expérience des employés en mettant à leur disposition plus d’outils mobiles et sociaux (45%), et l’amélioration de l’expérience clients (41%). La France se démarque en positionnant la volonté de mondialiser son infrastructure pour permettre d’avoir recours à des compétences étrangères (46%), et le besoin d’innover pour rester compétitif (44%) devant la réduction des coûts (41%). L’expérience clients et l’expérience collaborateurs recueillent 37% des sondages chacun.
Bruno Boucq, Directeur Général France d’Interoute, commente : « L’Europe vit une période d’incertitude politique qui impacte les décisions des responsables informatiques dans tous les secteurs. Les organisations les plus optimistes voient cette période comme une opportunité pour ceux qui feront les bons investissements technologiques entrainant une croissance et l’amélioration de l’expérience pour les clients comme les salariés. Les politiques étrangères très changeantes, le Brexit et même le nouveau Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) obligent les organisations à réétudier les aspects juridiques, financiers et opérationnels de leurs activités. La tranformation digitale va permettre de créer des organisations suffisamment flexibles, capables de s’adapter aux évolutions du marché et aux revirements politiques. Celles qui opérent maintenant leur migration vers la bonne infrastructure digitale sont quasiment sures d’être les mieux placées pour s’imposer sur leurs marchés dans cette période incertaine.»
Les résultats de cette étude sont extraits du rapport « The challenges facing European IT decion-makers engaged in digital business transformation », interrogeant décideurs et professionnels de l’informatique sur les facteurs qui orientent leurs décisions en matière d’appréhension du changement. Vous pouvez le télécharger ici : http://www3.interoute.com/Euro-Digi-Research-FR.
A propos d’Interoute
Interoute est propriétaire d’une plateforme de services cloud mondiale et de l’un des plus importants réseaux européens comprenant 15 data centres d’hébergement, 17 Virtual Data Centres , 33 centres de colocation et des connexions directes sur plus de 206 Cautres data centres chez ses partenaires en Europe.
L’intégralité de son offre de services pour une IT unifiée, s’adresse aux multinationales ainsi qu’aux plus grandes entreprises de télécommunications mondiales, aux états et aux universités.
Interoute accompagne ses clients dans leur transformation digitale en apportant l’infrastructure hybride permettant l’agilité, la souveraineté et le contrôle des données, tout en réduisant les coûts.
Sa stratégie pour une IT unifiée se montre attractive pour les entreprises qui cherchent une plateforme sécurisée, évolutive et sans contraintes, sur laquelle elles puissent construire leurs services voix , vidéo , informatique et données, et pour les fournisseurs de services Internet désirant une grande capacité internationale pour leur infrastructure et le transfert de données.
Interoute possède et gère également 25 réseaux métropolitains majeurs parmi les plus grands centres d’affaires européens.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.interoute.fr
Suivez-nous sur twitter : https://twitter.com/Interoute_fr
À propos de l’étude
L’étude, ‘The challenges facing European IT decision makers engaged in digital business transformation,’ a été réalisée par le cabinet indépendant Coleman-Parkes Research pour le compte d’Interoute entre août et septembre 2017. Les résultats portent sur les réponses de 820 décideurs informatiques travaillant en Europe dans des organisations dont le chiffre d’affaires annuel oscille entre 200 millions et cinq milliards d’euros. Elle a cherché à comprendre comment les organisations prévoyaient de s’imposer dans un monde en mouvement. Elle a interrogé les décideurs informatiques sur leur confiance face aux changements politiques, l’impact de cette part d’incertitude sur leurs choix technologiques et la manière dont les organisations se préparent à saisir les opportunités qui se présentent.